Police nationale : Le Général de Brigade Oyé Nzué prend les commandes
Clotaire Thierry Oyé Nzué a officiellement reçu le fanion de Commandant en chef des Forces de police nationale, le 13 avril 2015, à la Fopi au cours d’une cérémonie présidée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Nommé Commandant en chef de la Police nationale le 1er avril 2015, en remplacement de Julien Athanase Nzamba Paga, le Général de Brigade Jean Clotaire Thierry Oyé Zué a officiellement reçu le fanion de commandant en chef, le 13 avril 2015 à Libreville, à l’État-major des Forces de police d’intervention (Fopi). En présence du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Guy Bertrand Mapangou, et du Premier ministre, Daniel Ona Ondo, la cérémonie solennelle de passation de commandement était présidée par chef de l’Etat, Ali Bongo http://www.francemedicale.net Ondimba, en sa qualité de chef suprême des armées.
«Officiers généraux, subalternes et hommes de troupes, vous reconnaitrez désormais comme votre chef le Général de Brigade Clotaire Thiery Oyé Nzué ici présent. Vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera, tant pour l’exécution des règlements que pour l’observation de la loi pour la bonne marche du service», a prescrit Ali Bongo aux agents de police après que le commandant en chef sortant, Athanase Nzamba Paga, lui eut restitué les attributs du commandement.
Mesurant le fardeau qui est désormais le sien, Jean Clotaire Thierry Oyé Zué a indiqué qu’il entend marquer d’une tache indélébile son passage à la tête des FPN afin que celles-ci retrouvent la place qui a toujours été la leur sur le plan national. Saluant l’œuvre de son prédécesseur, le Général Athanase Nzamba Paga, il a promis faire de la discipline et du respect de la hiérarchie, ses principaux chevaux de bataille.
3 Commentaires
Police nulle! Les agents de police hommes sont très « spéciaux », le pantalon (peut-être le seul) toujours délavé et sale. Idem pour la chemise blanche, le col est crasseux. L’expression nulle et le respect dans la poche. Contrôlé à plusieurs reprises, j’ai pu constater chez ces personnes les mêmes réflexes du sous-développement. Les pièces afférentes à la circulation de mon véhicule étant toujours en règle, le contrôle se passe normalement. Mais il y aura toujours cette sollicitation à la fin: » Oh le grand ya pas un petit quelque chose pour ton frangin j’ai la dalle? ». Pour eux, c’est une malchance de tomber sur moi, car je ne cautionne jamais ce type de comportement. Je ne délie jamais la bourse. Chaque fois, à mon refus, s’en suivent des compliments sur le véhicule, sur moi, mon « teint clair poncé », limite petite drague d’homme à homme. J’ai donc compris aussi que pour eux, arrêter des voitures rutilantes est source de gains potentiels, ils espèrent tomber sur un « gentil »
Voilà une partie de ce qu’est la police gabonaise, utilisable (corvée) et corruptible à souhait.
Bien dit!
Pourquoi une telle instabilité à la tête de la police nationale ces derniers temps? En moins de cinq ans, on ne compte plus le nombre de généraux passés à la tête de cette unité. Malaise? Problème de confiance? Manque d’efficacité? Mauvaise gestion? Ouf, pauvre GABON!!!!