La Fédération des entreprises du Gabon (FEG) a eu ce mercredi 21 février une séance de travail avec le vice-premier ministre chargé de la Planification et de la Prospective, Alexandre Barro Chambrier. Pour les membres de la FEG, qui entendent aider les autorités à rendre le Gabon plus attractif aux yeux des investisseurs, cette rencontre avait pour objectif de comprendre la vision du gouvernement.

Le vice-premier ministre, Alexandre Barro Chambrier échangeant avec les membres de la FEG, le 21 février 2024. © Com. vice-Primature

 

Le vice-premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective, Alexandre Barro Chambrier a reçu, ce mercredi 21 février 2024 les responsables des entreprises du secteur privé réunit au sein de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). Les échanges ont tourné autour de la présentation de la vision du gouvernement en matière de Plan et les attentes de celui-ci auprès de la FEG afin d’attirer les investisseurs.

«Pour nous en entreprise, la planification est un élément très important parce qu’une entreprise investit sur le long terme. Elle a besoin donc de visibilité et de lisibilité. C’est en cela que dès la remise en place d’un ministère chargé de la planification et de la prospective, nous en tant qu’entreprises, on a été heureux effectivement de venir comprendre la vision du gouvernement à travers la réhabilitation de ce ministère-là», a déclaré Jean Baptiste Bikalou, vice-président en charge des Relations internationales, du Numérique et de la Communication de la FEG. «Voir comment nous en tant que secteur privé nous pouvons contribuer derrière le gouvernement à pouvoir mettre un contenu sur la vision long terme du gouvernement pour que le secteur privé apporte ses contributions afin que ce Plan soit attractif tant pour les investisseurs étrangers que pour les investisseurs locaux», a-t-il fait savoir. 

Une vue de la séance de travail. © Com. vice-Primature

Selon le vice-président, ce qui est important c’est d’indiquer les axes stratégiques dans lesquels ce Plan va se construire. C’est comment créer de la valeur à long terme pour le pays. «Si on prend un secteur comme le secteur énergie, de dire lorsqu’on sera dans 20 ans ou dans 30 ans, est-ce que c’est le pétrole qui sera l’élément clé qui va pouvoir financer l’économie du pays ou alors c’est le gaz qui va devoir prendre le relais derrière. Et qu’est qu’on fait comme investissement pour que ce gaz puisse être à la hauteur des attentes de financement du pays», a expliqué Jean Baptiste Bikalou. D’autres points ce sont les infrastructures, l’énergie et comment se projeter en matière de formation.

Au cours de cette séance de travail, il a également été évoqué de trouver des stratégies afin d’avoir une croissance forte. «On ne peut plus se contenter d’avoir des taux de croissance faibles de 2 ou 3 %, il faut une grande ambition pour avoir des taux de croissance assez élevés et, pour ce là il faut donc pouvoir investir massivement. Dans cet investissement, il y a un fait par l’État et également un autre fait par le secteur privé», a-t-il souligné. Contribuant à plus de 80% du PIB du pays, la FEG est un grand acteur au niveau de l’économie gabonaise, à ce titre elle a des devoirs en termes de conseil vis avis du gouvernement pour que le pays soit attractif et attire plus des investisseurs.

 
GR
 

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