Suscription par RSS
Plan sectoriel de l’éducation : Le Gabon pense la qualité de son éducation
Le représentant de l’Unesco, Vincenzo Fazzino a lancé le 22 mars 2017, le cycle des travaux communs des ministres en charge de l’éducation, pour l’élaboration du plan sectoriel de l’éducation au Gabon (PSE), visant à assurer une éducation de qualité pour tous et des possibilités égales d’apprentissage tout au long de la vie.
Audience conjointe des ministres en charge de l’Education et le représentant de l’Unesco. © Gabonreview
Le Gabon a démarré le 22 mars dernier, son cycle de planification sectorielle, lançant le processus d’élaboration de son plan sectoriel de l’éducation. Ce processus entamé en présence du directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco, Loïtéohin Félix Ye, et des ministres en charge de l’Éducation coïnciderait avec l’engagement du président de la République et celle de l’Unesco d’assurer une éducation de qualité pour tous et des possibilités égales d’apprentissage tout au long de la vie.
© GabonreviewFace à une éducation et protection de la petite enfance évaluée à 47%, une dotation en compétences technique et professionnelles estimé à 8% et une proportion de personnes sans instruction dont l’âge va au-delà de 25 ans, avoisinant les 12%, les autorités gabonaises ont manifesté leur intérêt à se doter d’un plan sectoriel de l’éducation. Ce plan offre une perspective à long terme du système éducatif du pays, à travers une série de stratégies cohérentes et réalisables.
«Dans un secteur qui constitue le socle, la matrice d’une société, nous devons nous inscrire dans une démarche globale, sortir des propositions segmentées voire parcellaires et des perceptions incantatoires. Il s’agit de penser notre système éducatif de manière synergique», a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, Denise Mekam’ne.
Photo de famille des officiels des travaux de l’élaboration du plan sectoriel de l’éducation au Gabon. © GabonreviewD’un coût estimé à 339 millions 500 francs CFA, du processus de préparation à l’approbation de son projet, le plan sectoriel de l’éducation a pour objectif : d’augmenter, améliorer et diversifier les financements ; renforcer la planification sectorielle et la mise en œuvre des plans ; assurer la concertation efficace et inclusive sur les actions à mener et le suivi des résultats basés sur des indicateurs factuels.
Selon, le directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco, Loïtéohin Félix Ye, l’élaboration d’un plan sectoriel d’éducation (PSE) est devenue une priorité dans de nombreux pays. Parce qu’ils présentent les politiques et les stratégies visant à réformer le système éducatif d’un pays, les PSE constituent un formidable outil de coordination des partenaires et de mobilisation de ressources supplémentaires, nationale comme extérieures. Ils seraient aujourd’hui un instrument indispensable aux gouvernements pour faire savoir à tous les investisseurs potentiels que leurs politiques éducatives sont crédibles, viables, et dignes d’investissement. «Le processus d’élaboration du PSE, entamé aujourd’hui au Gabon, sera sans aucun doute un facteur déterminant, pour l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement en matière d’éducation et de formation à travers le plan stratégique Gabon émergent», a-t-il assuré.
8 Commentaires
avant la represe des cours , il faut la radiation de tous les grevistes de la fonction publique pour eviter que d’autres continuent de pratiquer le meme banditisme dna un secteur aussi capital pour l’avenir du pays.
Foutaises! L’Unesco serait-elle complice de ce pouvoir usurpateur ou naïve ?! Des « plans » par ci par là, des « haut conseil » ici et là, tous ces mots pompeux qui ne résolvent absolument rien! Le problème est là. La solution est connue. Mais, on nous parle encore de « plans ». Dégagez tous!
Qui est allé exhumer l’UNESCO?Elle sort de son coma avec des bêtises, qui lui a dit qu’il n’existaient pas des stratégies pour l’éducation de nos enfants, on parle ici de trouver la solutions aux préalables posés par les enseignants. Finalement l’Afrique noire a des sérieux soucis.
L’Unesco se moque de qui? Depuis des mois le systeme educative gabonais est en crise, l’Unesco n’a daigner lever le moindre doigt pour appeller les differentes parties a trouver des solutions de sortie de crise.
L’Unesco sait tres bien que le regime dictatorial en place n’a aucune volonte d’eduquer les jeunes gabonais. Car comment comprendre que d’enormes sommes d’argent soit investies pour le sport et l’armee tandis que les ecoles croupissent dans l’insalubrite, les eleves s’assoient a meme le sol?
Arretez votre cinema, l’Unesco n’a plus sa place dans les Coeurs des gabonais.
N’importe quoi ! L’Unesco ne nous apprend rien sur les maux qui minent l’éducation nationale depuis des années. Les problèmes on les connaît, les solutions on les connaît, mais aucune application, aucune volonté politique. tout ça c’est pour toujours essayer de gagner du temps, c’est du divertissement.
il nya pas d’évolution sans révolution. .. . le petit jeu là on connaît
de n’importe quoi avec votre banditisme, l’unesco qui l’organe qui valide l’année scolaire, et les represntans de cette institution ne font que dire la verité. au Gabon on a pas vraiment les enseigants qui se soucis de leur travail, on a que des quelque criminels des quartiers qui se sont dit je vais faire le concours de l’ENS pour avoir mon salaire garanti, mais en réalité ce sont des opposants enseiganats. il faut reformer le systeme qui est devenu caduc à cause de faux enseignants y compris dans les quelques universités du pays.
les gens qui pensent que les enseignants n attendent que leur salaire et ne se soucient pas des enfants, doivent bien réfléchir avant de poster un commentaire.les enseignants font partie des fonctionnaires qui continuent leur boulot à la maison. ils sont ceux qui crient, corrigent des centaines copies tandis que les autres s amusent ou sont concentrés sur leur famille. le pblm est connu depuis.On ne forme pas assez, et les quelques uns qui enseignent sont surchargés avec les effectifs pléthoriques. les exmens qui sont censés être payés un mois après les résultats sont impayés jusqu’à lors. la pip que les secteurs prioritaires selon le gvernement ont reçu depuis, les enseignants attendent tjrs. et vous parler d opposition politique. pitié. un secteur socle pour le développement d une nation comme l éducation mériterait d être traité avec beaucoup de considération. mais hélas, les corps habillés sont les prioritaires.