Une délégation de l’Agence française de développement (AFD), partenaire technique et financier de l’État gabonais, a été reçue en audience, le 26 janvier par le ministre des Travaux publics, Toussaint Nkouma Emane. Une rencontre visant à faire le point du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) dont la seconde phase devrait être lancée dans les tout prochains jours afin d’endiguer le phénomène des effectifs pléthoriques dans les salles de classe au Gabon.

Une école à Libreville, livrée en novembre 2021. © Min. Education nationale

 

Vers le démarrage de la deuxième phase du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) au Gabon. Le sujet a fait l’objet de la rencontre entre le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, Toussaint Nkouma Emane et la directrice de l’Agence française de développement (AFD) au Gabon, Marie Sennequier. 

Après la première phase qui a permis la construction de 15 écoles dans le Grand Libreville, la seconde phase consistera en la construction et l’extension de 13 autres établissements, notamment à Port-Gentil. 10 sites sont déjà en fonctionnement et reçoivent des enfants et il y a encore 5 sites qui vont être livrés dans les toutes prochaines semaines. «On a évoqué la deuxième phase qui va commencer bientôt pour encore agrandir le Grand Libreville qui ira jusqu’en Ntoum et Port-Gentil», a déclaré Marie Sennequier à sa sortie d’audience. 

Cette initiative, qui vise à augmenter la capacité d’accueil des écoles au Gabon, a malheureusement connu des problèmes de démarrage liés à la pandémie de la Covid-19 et aux problèmes de chaines logistiques. Ceux-ci ont empêché les entreprises de livrer les travaux dans les délais. «On a eu quelques semaines de retards qu’on espère rattraper maintenant», a indiqué la directrice de l’AFD. 

Financé par l’AFD, le PISE est un programme qui vise dans sa première phase, la construction, l’extension et l’équipement de 16 établissements secondaires. Dans le Plan stratégique Gabon émergent en 2025, le pays s’est fixé pour objectif de construire d’ici fin 2023, 4000 salles de classe. Ce qui devrait permettre de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe, selon les autorités. C’est ainsi que dans sa déclaration de politique générale devant les députés le 24 janvier dernier, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze a annoncé que les efforts de construction de nouvelles salles de classe vont se poursuivre, «car en plus de 10 000 nouvelles places au primaire et au secondaire qui seront disponibles, ce sont 20 000 places supplémentaires qui seront créées pour nos enfants, à partir de cette fin d’année 2023»

 
GR
 

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