Pierre Moussa décline son apostolat à la tête de la Cemac

Le nouveau président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le Congolais Pierre Moussa, a décidé de faire de la bonne gouvernance et du renforcement des capacités au sein de l’institution dont il a la charge, son cheval de bataille pour les cinq prochaines années.

L’ancien ministre du Plan et de l’Aménagement territorial congolais, Pierre Moussa fraichement porté à la tête de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, entend durant les cinq ans de son mandat, œuvrer pour la bonne gouvernance et le renforcement des capacités au sein de la Cemac.

Au cours d’un entretien avec la presse le 18 août dernier à Brazzaville, celui qui a été choisi pour succéder au Camerounais Antoine Tsimi, dont le bilan à la tête de l’institution sous régionale reste mitigé du fait de sa gestion financière et du retard enregistré dans le lancement et la réalisation des grands projets de la Cemac, a décliné la feuille de route de son quinquennat.

«J’entends œuvrer durant mon mandat pour le rayonnement de cette institution dans deux directions dont : la mise en œuvre de la volonté politique réaffirmée des chefs d’État lors du dernier sommet de Brazzaville de faire de la Cemac un outil de l’intégration de l’Afrique centrale ; la bonne gouvernance et le renforcement des capacités de la Commission», a déclaré Pierre Moussa.

«Je mesure l’importance de la charge qui m’est échue. Je mesure aussi l’immensité de la tâche. Il faut ramener l’esprit communautaire de la Cemac, faire en sorte que le progrès et le développement soient inscrits dans les priorités de l’institution et que le Programme économique régional (PER), s’exécute enfin, que la libre circulation des personnes devienne », a-t-il souligné.

Selon des informations émanant du siège de la Cemac, le nouveau président de la commission devrait prêter serment le 28 août prochain à Libreville (Gabon).