Démarrée par la visite de terrain dans le Grand Libreville afin de se rendre compte du niveau d’avancement des travaux, la 7e session ordinaire du Comité de pilotage (Copil) du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL), dans son volet eau potable, s’est poursuivie ce mardi 6 décembre à Libreville. L’accent a été mis sur les avancées du projet et sur les aspects techniques et financiers. 

Léandre Emmanuel Bouloubou, secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, présidant la 7e session du Copil du PIAEPAL, le 6 décembre 2023, à Libreville. © Gabonreview

 

«Les Gabonais et les Gabonaises, nos concitoyens demandent des choses simples. Ils demandent à avoir de l’eau potable à leur robinet, ni plus ni moins». C’est par ce message du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, prononcé lors de sa rencontre avec l’administration gabonaise le 5 septembre dernier, que se sont appuyés les travaux de la 7e session ordinaire du Comité de pilotage (Copil) du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) le 6 décembre 2023. Après la visite des chantiers des châteaux d’eau de Ntoum et Bikélé, la borne-fontaine d’Okolassi et la station de pompage du PK5, il était question pour le Copil d’évaluer les avancées du programme. 

«Durant cette session de travail, il est attendu de vous, conformément aux missions qui vous ont été assignées dans le cadre institutionnel régissant ce projet, que vous puissiez délibérer en toute objectivité sur l’ensemble des activités concourant à l’atteinte des objectifs ainsi que sur les questions relatives à sa mise en œuvre opérationnelle et financière», a déclaré Léandre Emmanuel Bouloubou, secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, par ailleurs président du Copil. 

Lancé le 31 mars 2021, le PIAEPAL est mis en œuvre  par le gouvernement gabonais avec le concours financier de la Banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 77 milliards de francs CFA. Il a pour objectifs, entre autres, le renouvellement de 150 kilomètres de réseaux existants de distribution en eau potable, le renforcement et l’extension de 152 kilomètres de réseau de distribution en eau potable, la réparation des fuites d’eau dans certains bâtiments administratifs et camps de Forces de défense et de sécurité, par la pose de 20 kilomètres de canalisations, la construction de trois nouveaux châteaux d’eau. 

Une vue de la salle et la photo de famille. © Gabonreview

À cette date, en termes d’avancement physique des travaux, les résultats suivants ont été obtenus : 140 kilomètres de canalisation ont été renouvelés sur les 150 prévus ; 146 kilomètres ont été renforcés sur les 152 prévus ; le marché de travaux n°1, relatif à la réparation des fuites dans les bâtiments et sites administratifs dans les communes de Libreville et Owendo, attribué à l’entreprise Drillmex International, est achevé. Les réalisations obtenues au terme de ce marché sont notamment : la construction du château d’eau métallique d’une capacité de 50 m3 et la mise aux normes de plomberies et des sanitaires dans les dix-neuf quartiers des blocs de détention à la prison centrale de Libreville. «Au regard de ces résultats, nous constatons des avancées significatives, qui dénotent de l’effort consenti par toutes les parties prenantes au projet PIAEPAL», a indiqué le président du Copil. 

En clair, le PIEAPAL vise l’accroissement des infrastructures d’alimentation en eau potable et d’assainissement pour améliorer les conditions de vie des populations dans le Grand-Libreville et ses environs à l’horizon 2025. 

 
GR
 

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