La 9ᵉ session ordinaire du Comité de pilotage (Copil) du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) s’est tenue le vendredi 29 novembre 2024 dans la commune d’Akanda. Présidée par le secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Léandre Emmanuel Bouloubou, la réunion avait pour objectif d’évaluer les réalisations et d’examiner l’état d’exécution du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour 2024 et 2025.

Le Comité de pilotage du PIAEPAL s’est penché, le 29 novembre 2024, sur l’état d’avancement des travaux à l’horizon 2025. © D.R

 

Le Comité de pilotage du PIAEPAL s’est penché, le 29 novembre 2024, sur l’état d’avancement des travaux à l’horizon 2025. La réunion, présidée par Léandre Emmanuel Bouloubou, secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, visait à évaluer l’état d’avancement des travaux à quelques mois de l’échéance fixée à juin 2025. Elle a également permis de passer en revue le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) des années 2024 et 2025, tout en réaffirmant la vision gouvernementale d’un accès universel à l’eau potable et à l’assainissement à l’horizon 2025.

Photo de famille de la 9ᵉ session ordinaire du Copil du PIAEPAL. © D.R

Initiée dans le cadre du Programme de développement du secteur de l’eau potable et de l’assainissement (AEPA) du gouvernement gabonais, le PIAEPAL vise à garantir, d’ici 2025, un accès universel et durable à l’eau potable et à l’assainissement sur l’ensemble du territoire national. Ce projet stratégique, mis en œuvre par le ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Jeannot Kalima, s’inscrit dans la politique prônée par le président de la transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.

Lors de cette session, Léandre Emmanuel Bouloubou a salué les avancées du projet et la mobilisation des parties prenantes. Il a rappelé que «garantir un accès équitable à l’eau potable est une priorité essentielle pour la justice sociale et le développement durable au Gabon». Selon Gervais Nguema Mba, coordonnateur du projet, les travaux, désormais achevés à 94 %, sont en phase d’essai dans toute la ville.

Depuis son lancement, le PIAEPAL a permis de renouveler 149 kilomètres de réseau existant et d’étendre la distribution à 131 kilomètres supplémentaires. Des travaux de réparation ont également été réalisés sur 20 kilomètres de canalisations dans des bâtiments administratifs pour réduire les fuites. Par ailleurs, 60 bornes fontaines publiques et 4 nouveaux châteaux d’eau ont été construits, tandis que 11 000 branchements domiciliaires, individuels et collectifs, ont vu le jour. Ces indicateurs illustrent la transformation progressive des infrastructures en vue de répondre aux besoins croissants des populations.

Ces réalisations visent à améliorer les conditions de vie des populations des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum, tout en augmentant le rendement du réseau de distribution. Léandre Emmanuel Bouloubou n’a pas manqué de rappeler que «l’amélioration de la desserte en eau potable et des infrastructures d’assainissement est une priorité absolue pour rehausser le cadre de vie des populations».

Les parties prenantes restent confiantes quant à l’impact durable de ces travaux sur la qualité de vie des populations et sur l’économie locale. Avec une livraison attendue dans les délais, le PIAEPAL s’affirme comme un pilier du développement humain et une illustration concrète des efforts du Gabon pour atteindre ses objectifs en matière de services publics essentiels.

 
GR
 

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