Pharmacie : Les recommandations du Sypharga pour une assurance maladie viable

Sous le thème «Quel nouveau modèle pour une assurance maladie viable au service des patients ?», le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) a organisé, le 17 janvier, sa deuxième Journée de l’économie des établissements pharmaceutiques. Alors que le modèle actuel répond difficilement aux attentes des patients du fait de certains dysfonctionnements dont ceux de la CNAMGS, l’idée pour les pharmaciens et autres parties prenantes était de réfléchir au meilleur modèle.

Photo de famille à l’issue de la journée. © GabonReview

Le 17 janvier à Libreville, le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) et ses partenaires se sont réunis pour la deuxième Journée de l’économie des établissements pharmaceutiques. Sous le thème ‘’Quel nouveau modèle pour une assurance maladie viable au service des patients ?’’, l’idée était de «réfléchir sur le meilleur modèle pour l’assurance maladie qu’elle soit publique ou privée». Alors que l’assurance maladie se veut un outil au service des patients pour garantir l’accès aux soins, a relevé la présidente de l’association Ascorim, «force est de constater qu’elle n’apporte pas une totale satisfaction aux attentes de la population».

En clair, a expliqué la présidente du Sypharga, il faut «revoir le modèle pour que tout le monde puisse exercer de façon optimale». Un modèle dans l’assurance maladie dans un contexte où, outre les cotisations pour l’assurance maladie obligatoire (CNAMGS), les employés du privé cotisent également pour d’autres assurances privées «alors qu’ailleurs il existe la complémentaire», a souligné le Dr Sandrine Itou Y Maganga. L’intérêt, penser des mécanismes pour permettre aux assurés de mieux profiter de leur assurance. Pour ce faire, une dizaine de recommandations ont été faites en tenant compte de plusieurs aspects. Notamment, une couverture complète incluant un large éventail de services de santé.

Principalement, les soins préventifs, les consultations médicales, les hospitalisations, les médicaments et les soins dentaires et visuels ; la transparence dans un contexte où les consommateurs souhaitent que les termes et conditions de leur assurance soient clairement expliqués, sans jargon compliqué ; la qualité des prestations d’autant plus que les patients s’attendent à recevoir des soins de la qualité de la part de professionnels de santé compétents. Cela inclut l’accès à des hôpitaux, cliniques et médecins de qualité ; la rapidité et l’efficacité avec à la clé une gestion rapide et efficace des demandes de remboursement.

Les Consommateurs veulent pour ainsi dire, éviter les longues périodes d’attente pour le traitement des réclamations ; un service client réactif et utile pour répondre aux questions, résoudre les problèmes et fournir des informations claires ; de l’innovation et de la flexibilité pour des options pouvant s’adapter aux besoins individuels et aux changements de situation personnelle ; la protection contre les risques financiers face aux coûts élevés et imprévus des soins de santé. Ce qui inclut des plafonds sur les coûts à la charge des consommateurs. Si les assureurs doivent donc répondre à ces attentes pour gagner et maintenir la confiance et la satisfaction des consommateurs, clients, les consommateurs souhaitent également qu’il y ait plus de pharmacies de plus proches des populations.