Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment dressé des perspectives économiques régionales autour du thème «Sur la corde raide». Plutôt incertaines, en ce qui concerne l’Afrique subsaharienne, ces perspectives seront présentées le 15 novembre prochain à l’Assemblée nationale par le Représentant du FMI au Gabon, Gomez Agou.

Gomez Agou (à gauche) et le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, le 19 octobre 2022. © actualites241.com

 

Lors d’un échange avec la presse la semaine écoulée, Gomez Agou, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon a annoncé la tenue d’une présentation sur les perspectives régionales pour l’Afrique subsaharienne, le 15 novembre à l’Assemblée nationale gabonaise. «Le thème de cette présentation est « Sur la corde raide »» a-t-il informé indiquant que ladite présentation «parlera de l’environnement économique international difficile dans lequel les gouvernements africains opèrent en matière de politiques publiques».

En clair, l’institution de Bretton woods note que la reprise économique en Afrique subsaharienne a connu un coup d’arrêt brutal. Selon le FMI, si l’activité a rebondi en 2021 en portant la croissance du PIB à 4,7%, en 2022 cette croissance devrait ralentir et se situer à 3,6%. Le FMI évoque entre autres, un ralentissement de l’économie, un resserrement des conditions financières une hausse spectaculaire de l’inflation à l’échelle mondiale, le renchérissement des produits alimentaires et de l’énergie qui pénalise les populations les plus vulnérables de la région, ainsi qu’une dette publique et l’inflation qui se situent à des niveaux inédits depuis des décennies.

«Dans ce contexte, et devant le devant le peu d’options qui s’offrent à eux, de nombreux pays sont sur la corde raide», alerte l’institution selon laquelle, «les perspectives à court terme pour l’Afrique subsaharienne sont extrêmement incertaines sachant qu’elles sont liées à l’évolution de l’économie mondial et que sur le plan intérieur, plusieurs pays sont confrontés à une situation sociopolitique et sécuritaire délicate». Un environnement difficile dans lequel les dirigeants de la région doivent travailler à réduire les facteurs de vulnérabilité face aux futurs chocs.

 
GR
 

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