Promise tout au long du premier mandat d’Ali Bongo, la revalorisation des pensions est officielle depuis ces dernières semaines, bien que la perception de l’argent par les bénéficiaires soit de plus en plus difficile.

Les retraités gabonais ont (presque) retrouvé le sourire© RFI/Bineta Diagne

Les retraités gabonais ont (presque) retrouvé le sourire© RFI/Bineta Diagne

 

Depuis quelques années, et davantage ces derniers mois, les retraités éprouvent des difficultés à percevoir leurs pensions dans les temps. La faute à la récession économique mondiale due à la crise de l’industrie pétrolière, aime à se justifier les autorités gabonaises. N’empêche, promise durant le premier mandat d’Ali Bongo, la revalorisation des pensions principales est bel et bien officielle depuis fin-septembre 2016. En témoigne le décret n°00468/PR/MFPRAMCJI/MBCP du 19 septembre 2016.

Le montant minimum de toute pension principale du régime des pensions de l’Etat est désormais fixé à 150 000 francs CFA par mois, stipule le décret ayant abrogé toutes les dispositions antérieures. Le nouveau décret implique une revalorisation sur huit taux différents. Pour ceux ayant un revenu mensuel inférieur ou égal à 500.000 francs, la revalorisation est de 10%, quant à ceux dont le revenu est inférieur ou égal à 3 000 000 de francs, elle est de 1%. Dans la même lignée, la revalorisation est portée à 5% pour les retraités dont le revenu est inférieur ou égal à 1 000 000 de francs ; 3,5% pour le revenu inférieur ou égal à 1 500 000 ; 2,5% pour le revenu inférieur ou égal à 2 000 000 ; 2% pour le revenu inférieur ou égal à 2 500 000 ; 1,5% pour le revenu inférieur ou égal à 3 000 000 de francs.

Cette revalorisation des pensions s’applique notamment aux pensions principales du régime général des pensions de l’Etat liquidées avant le mois de juillet 2015. Les nouvelles dispositions du décret de septembre dernier ne s’appliquent pas aux pensions des régimes spéciaux et aux pensions de réversion du régime général.

 
GR
 

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