En prélude à l’ouverture de la semaine de l’aquaculture en Afrique centrale prévu ce jeudi 20 juin, le chargé des Pêches et de l’Aquaculture de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a présenté les enjeux de cet évènement. Durant une semaine, il sera question pour les participants de partager leurs expériences afin de contribuer à renforcer le développement de l’aquaculture commerciale et identifier de potentielles pistes de solutions pouvant conduire à lever les principales contraintes au développement de cette activité au Gabon et en Afrique centrale.

Le chargé des pêches et de l’aquaculture du FAO, Lionel Kinadjian (à droite) face à la presse, le 19 juin 2024. © GabonReview

 

Au Gabon, l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise du 19 au 25 juin prochain la semaine de l’aquaculture commerciale durable en Afrique centrale. En prélude à l’ouverture officielle de cet évènement prévu le 20 juin, le chargé des pêches et de l’aquaculture du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Lionel Kinadjian a présenté cette rencontre dont l’objectif global est de permettre d’établir une passerelle de partage des expériences et de savoir entre les participants. Ce, afin de contribuer à renforcer le développement de l’aquaculture commerciale et d’identifier ensemble les potentielles pistes de solutions pouvant conduire à lever les principales contraintes au développement de cette activité, en présence des partenaires invités.

«Les assises qu’on va conduire, elles sont articulées autour de trois sessions. Une session sur la gouvernance, une session sur les systèmes de production innovants et une session sur le financement. C’est globalement les 3 grosses contraintes qui handicapent le développement du secteur au Gabon, mais globalement en Afrique centrale et en Afrique en général», a déclaré Lionel Kinadjian. 

Selon le représentant de la FAO au Gabon, les parties prenantes au titre de la gouvernance sont en premier lieu les administrations en charge du secteur. Pour tout ce qui relève des activités techniques et des systèmes de production, ce sont les opérateurs privés. Et pour le financement, il y a les opérateurs privés et les institutions de finances. «Lors des assises, on aura des panels avec des institutions de microfinance qui vont venir présenter leurs politiques en termes de financement, voir leurs appréciations par rapport au secteur. L’idée c’est de faire rencontrer l’offre et la demande», a-t-il indiqué. 

Selon lui, parmi les opérateurs qui à terme aussi il faudra impliquer pas uniquement pour l’aquaculture, mais l’agriculture au sens large, ce sont les compagnies d’assurances. Parce que «l’agriculture du fait des aléas climatiques est un secteur qui présente un certain nombre de risques et la couverture du risque par les secteurs d’assurances peut aussi faciliter l’engagement des institutions financières pour accompagner les opérateurs privés», a-t-il fait savoir. Au cours de cette semaine de l’aquaculture, il sera également question de formuler des recommandations et identifier les pistes pour appuyer le développement de l’aquaculture commerciale au Gabon. Cette journée s’est achevée par la présentation de l’aquaponie, un système de production alimentaire durable unissant la culture de plantes et l’élevage de poissons.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire