PDG-Ntoum : qui donc travaille à la division du parti ?
Depuis quelques semaines, voire quelques mois, Julien Nkoghé Békalé, le député de la localité, semble décidé à en découdre avec d’autres responsables politiques qu’il considère, vraisemblablement, comme des rivaux au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Les réseaux sociaux et certains journaux en ligne sont mis à contribution à cet effet.
«Ainsi va la vie. Le chef d’hier peut devenir le subalterne d’aujourd’hui !», notait, ironique et photo à l’appui, un journaliste, le 4 juin dernier sur Facebook. Ancien Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé vit-il si mal cette ironie du sort ? En tout cas celui qui affirmait à une délégation de directeurs de journaux privés reçue en audience alors qu’il était à la Primature, que les journalistes n’écrivent pas eux-mêmes leurs articles, que ces articles sont pré-rédigés dans des officines occultes, alimente aujourd’hui bien de journaux en ligne en articles à sa gloire, ainsi qu’on le voit par exemple avec Mediapostegabon. Dans un article récent, titré «Komo-Mondah/PDG : l’ouvrage émergent de Julien Nkoghé Bekalé», les autres responsables PDG de la localité sont traités de «profito-situationnistes» qui pensent avoir des «soutiens au palais du bord de mer». De qui s’agit-il ? Qui donc est visé sans être franchement nommé ?
«On voit bien que ça le démange de revenir au sommet», note un journaliste régulièrement invité à Ntoum pour des couvertures médiatiques. Julien Nkoghé Békalé est sur tous les fronts, notamment médiatiques, pour taper sur d’autres responsables politiques PDG de la circonscription de Ntoum. «Fais pour toi sans nuire à autrui», dit-on pourtant dans bien de coutumes du pays.
Invité, la semaine dernière, à l’inauguration d’une fontaine publique par les responsables de Cim’Af, le député a exigé, selon une source interne du cimentier, l’inscription sur son fauteuil et l’insertion dans les discours des titres «Monsieur l’ancien Premier ministre et doyen politique de Ntoum». Alors que le doyen politique de la circonscription est Paul Biyoghé Mba, également ancien Premier ministre, cette tendance à tirer à lui la couverture inquiète plus d’un dans la commune de Ntoum.
Beaucoup en sont donc à se demander si le député de Ntoum ne veut pas en réalité casser la baraque. Ils se demandent aussi si, après avoir voulu briser son mentor et ancien Premier ministre sus nommé, il ne voudrait pas s’en prendre psychologiquement et par tous les moyens au nouveau membre du Bureau politique du PDG. C’est connu : les animosités commencent toujours par des intrigues dans la presse avant d’éclater au grand jour. Connu pour son caractère un tantinet va-t-en-guerre, le député de Ntoum-centre a-t-il pour stratégie de briser la cohésion du parti dans la circonscription pour se présenter ensuite comme celui qui peut recoller les morceaux ? Ses porte-flingues se lancent, en tout cas, corps et âme dans les réseaux sociaux pour critiquer toutes les actions menées par d’autres acteurs politiques PDG. A quelle fin ? Affaire à suivre.
2 Commentaires
« «Ainsi va la vie. Le chef d’hier peut devenir le subalterne d’aujourd’hui !», notait, ironique et photo à l’appui, un journaliste, le 4 juin dernier sur Facebook. »
CE JOURNALISTE EST UN VRAI C… QUI NE COMPREND RIEN AU SERVICE QU’ON EST CENSÉ RENDRE A LA NATION. ON NE DEVIENT PAS MINISTRE POUR FAIRE DE LA GLORIOLE OU POUR S’EMPOCHER DE L’ARGENT. ON DEVIENT MINISTRE OU PREMIER MINISTRE POUR ETRE AU SERVICE DE LA NATION, AU SERVICE DU PEUPLE. UNE FOIS TERMINE LE MANDAT, ON ACCEPTE HUMBLEMENT DE SE RETIRER. CERTES ON SE SERA JUGE EN FONCTION DU TRAVAIL ABATTU. RAISON DE PLUS DE BIEN FAIRE SON BOULOT POUR LA NATION.
JE NE PRENDS PAS NULLEMENT LA DÉFENSE DE JULIEN NKOGUE BEKALE EN AFFIRMANT CELA. JE FAIS RESSORTIR TOUT SIMPLEMENT COMMENT ON DOIT ACCOMPLIR SON DEVOIR EN TANT QUE FONCTIONNAIRE DE L’ETAT.
QU’ON FASSE TOUT SIMPLEMENT BIEN SON BOULOT, SANS MÊME RECHERCHER DES HONNEURS OU DES MÉDAILLES A LA FIN DU MANDAT. PARCE QUE LE TRAVAIL QUI NOUS EST CONFIE EN TANT QUE MINISTRE, C’EST POUR LE BIEN DU PEUPLE GABONAIS, ET DONC POUR MON PROPRE BIEN EN TANT QUE GABONAIS. CE QUE LE PDG N’A JAMAIS RÉALISÉ EN PLUS DE 50 ANS DE POUVOIR USURPE. QUE LES MEMBRES DE CE PARTI POURRI QUI GANGRÈNE NOTRE NATION LE COMPRENNE BIEN : LE PDG DOIT MOURIR POUR LAISSER ENFIN LE GABON RESPIRER ET VIVRE.
ET QUE DISPARAISSE AUSSI TOUT LE CLAN MAUDIT DES BONGO-VALENTIN QUI TRAVAILLE POUR LEURS PROPRES GLORIOLES ET LEURS POCHES, MAIS NULLEMENT POUR LA NATION GABONAISE ET SES ENFANTS.
Au lieu de s’étonner qu’un ancien premier ministre et une ministre inaugure en grande pompes, une fontaine publique, on nous fait remarquer des idioties.
« Les dictatures fomentent l’oppression, la servilité et la cruauté ; mais le plus abominable est qu’elles fomentent l’idiotie. » JL BORGES