Suscription par RSS
PDG : Jusqu'où ira «Héritage et Modernité» ?
La crise persiste au sein du PDG. En effet, alors que Faustin Boukoubi, le secrétaire général du parti cinquantenaire, n’a pas fini de décolérer contre l’hebdomadaire La Doc’, un journal proche de la présidence de la République, qui, dans ses deux dernières parutions, l’accuse d’avoir «enlevé son corps» après avoir discrètement soutenu le mouvement «Héritage et Modernité», les initiateurs de ce courant se montrent, eux, déterminés à renforcer leurs positions.
Une vue des membres d’«Héritage et Démocratie», le 27 juin 2015 à Libreville. © Gabonactu.com
C’est d’abord Michel Menga, ancien ministre et ancien secrétaire général adjoint du PDG, qui a indiqué, il y a quelques semaines, que si l’on ne tenait pas compte de leurs propositions sur la marche du parti et sur la gouvernance politique actuelle, les membres d’Héritage et Modernité en tireraient «les conséquences». Ce qui n’avait pas manqué de faire sourire l’un des coordonnateurs du Mouvement gabonais pour Ali Bongo (Mogabo)… Quelques jours plus tôt, après la célèbre déclaration du 27 juin, ce coordonnateur affirmait «ceux-là, nous allons les écraser». Mais, on peut le dire, l’intéressé s’est lourdement trompé : les initiateurs d’Héritage et Modernité sont déterminés à poursuivre leur action. Et ils ne s’en cachent pas.
Dans la dernière livraison de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique (daté du 19-25 juillet 2015), Serge Maurice Mabiala est clair, et son propos est sans ambigüité. L’ancien ministre et ancien directeur adjoint du cabinet du président de la République, qui est un éminent membre du mouvement sus-cité, affirme qu’il n’est pas question pour Héritage et Modernité de s’auto-dissoudre. Se voulant cinglant, Serge Maurice Mabiala estime que «nous n’avons pas créé un courant, mais un rassemblement sur un socle d’idées ; ce rassemblement est immatériel, donc indissoluble, et il bénéficie d’un capital de confiance que nous entendons encore renforcer». «Renforcer le capital-confiance»… pas moins que ça !
Pour sa part, Alexandre Barro Chambrier, le leader de ce rassemblement, enfonce le clou. Il souligne «qu’il ne faut pas sous-estimer ce mouvement ; j’ai avec moi des cadres de l’Administration, des retraités, on nous soutient au Sénat, à l’Assemblée nationale et même dans la société civile». Le Professeur agrégé d’économie réclame «un retour au dialogue et à la tolérance, ces valeurs léguées par Omar Bongo (…) on ne peut pas faire comme si tout avait commencé en 2009». Reconnaissant que le PDG suscite un rejet auprès de certains compatriotes du fait des circonstances qui n’ont pas permis sa modernisation, Alexandre Barro Chambrier estime que «la mise en œuvre du projet de société (PSGE – ndlr) n’est pas satisfaisante».
Le mouvement «indissoluble» sera-t-il capable de «briser l’armure» ?
Jusqu’où peut aller ce mouvement ? Lors de la réunion du Comité permanent du Bureau politique du PDG, le 1er juillet dernier, à la présidence de la République, un grand nombre des membres de cette instance du parti, s’exprimant avec franchise, ont dénoncé ce qui leur apparaissait comme une marginalisation du secrétariat exécutif au profit de personnes «à la légitimité politique douteuse et à la compétence technocratique toujours attendue». Jusqu’où donc peut aller ce mouvement qui a très vite gagné en popularité au sein de l’opinion ? Avec son socle d’idées, avec ses (nombreux) cadres de l’Administration, ses retraités, ses soutiens divers et variés parmi les élus nationaux et au-delà, Héritage et Modernité qui se veut «indissoluble», va-t-il «briser l’armure» et aller jusqu’à s’autonomiser si ses propositions ne sont pas prises en compte ? Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga, Serge Maurice Mabiala, Philippe Nzenguet Mayila, Vincent Gondjout, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, Alexis Boutamba Mbina, Michel Mboumi, Vincent Ella Menié et les autres peuvent-ils aller jusqu’à une «révolution de palais» ? Une révolution qui les amènerait à s’opposer éventuellement à la candidature d’un «candidat naturel» ? Ils répondraient qu’on n’en est pas encore là, mais…
Popularité et estime
La ligne de fracture entre Héritage et Modernité et l’entourage du président du PDG est en fait plus profonde qu’une certaine opinion l’avait cru. La détermination qui se lit à travers les déclarations des membres d’Héritage et Modernité montre à quel point les divergences se sont approfondies. Le Comité technique mis en place par le président du PDG pourra-t-il réussir à concilier les positions des uns et des autres ? Beaucoup, parmi les observateurs, en sont à douter. Dans le même temps, pour une grande partie de l’opinion, Alexandre Barro Chambrier et ses «camarades» perdraient leur crédibilité au sein de l’opinion s’ils devaient «regagner les rangs» sans avoir vu certaines de leurs propositions être prises en compte. «Il est à reconnaître en effet qu’ABC et ses amis jouissent aujourd’hui d’une popularité certaine et d’une estime profonde au sein des élites et de certaines couches populaires», affirme un responsable de la société civile connu pour ses analyses sans complaisance…
Alexandre Barro Chambrier donne, ce samedi 25 juillet 2015, une déclaration à son QG du quartier Awendjé à Libreville. Sur quoi va déboucher cette «montée au filet» ? Au tennis, cette expression qui illustre la montée d’un joueur au filet pour marquer un point de manière offensive, désigne le fait de prendre un risque en jouant à découvert, en faisant preuve de fougue pour parvenir à ses fins. Jusqu’où ira le mouvement Héritage et Modernité ?
0 Commentaires
« Jusqu’où ira le mouvement Héritage et Modernité ? »
A une gifle du revers de la main comme le revers de raquette de tennis, Ali seul sait l’administrer, foi de Boukoubi !
le muscle, c’est l’arme à laquelle le faible, la lâche a recours lorsqu’il est en manque d’arguments.
face à son interlocuteur, au lieu de faire fonctionner son cerveau, il bande ses muscles et gifle l’adversaire pour avoir raison.
ABC et ses troupes useront de l’intelligence, c’est cela qui distingue l’homme de l’animal.
A ABC l’intelligence du cerveau, à Ali, le distingué camarade le muscle. « Tout dans les muscles rien dans la tête » c’est aussi simple que ça.
<>, pourtant c’est le sentiment qui anime nos compatriotes aux affaires. Si ils arrivent à nous dire qu’ <>, ceci explique cela honorable ABC.
Jusqu’au bout de leur logique de dissidence car ils sont les seuls aujourd’hiu capables de sortir le PDG de l’ornière.Faustin est dépassé!
Au regard de l’incapacité de l’opposition a nous offrir une idée du bonheur, notre chance peut certainement venir de Héritage et Modernité.
Je crois fermement a leur détermination et a leur volonté de partage et du bien-être collectif.
la copie peut être améliorée, mais le fond est sans conteste aux antipodes du PDG BONGO.
ABC est un des rares que le vaudou ne pourra pas toucher, il connait le truc le gaillard.
Allez les gars la peur est morte depuis, courage.
Le vaudou Oô, ou autres si vous ne comptez que sur sa vous tomberez tous quand la machine de Dieu est en marche nul ne peut l’arrêter.
H&M NOUS SOMMES AVEC VOUS, même ceux qui non pas le courage de le dire et qui pensent comme vous.
Nous veillerons,prierons et allumerons des cierges pour vous, pour contrer toutes attaques quel quelles soient et d’où quelles viennent Notre Mère la Vierge Marie veille.
Ecoutez la politique est une affaire sérieuse,parler de cette personne c’est lui donner de l’importance donc…….
L’appartenance à un parti politique est une affaire, entre autres de conviction, d’idéologie. Je vous prie de pardonner mon ignorance car, en effet, je n’ai pas encore compris, après cinquante ans au firmament dans la vie politique au Gabon, quel est l’idéologie du PDG. Cette idéologie, c’est quel vocable ? Socialiste, démocrate, républicain, communiste ? Gabon ou Bongo ? Dans cette affaire de courants opposés les uns aux autres au sein d’un même parti, les militants s’opposent à quoi, à qui, lorsque la situation du pays est celle que tout le monde connait : des crises sociales dans tous les secteurs, un secteur de l’emploi complètement branlant, tout comme les autres secteurs du logement, des transports, de l’éducation, de l’agriculture, de…, de… ? Tous ces secteurs appellent pourtant dans l’immédiat, à une sérieuse réflexion sans complexe, qui se garderait bien d’oublier les nœuds gordiens de la politique nationale, responsables en grande partie de ces déficiences et désorganisations sociales. Plutôt que d’en parler, on nous amène sur des sommets où culminent des sujets sans aucune importance immédiate pour le bien-être des Gabonais, résorbables en interne dans le parti. Quel est le but véritable poursuivi en les étalant sur la place publique ?
A cette question? Je dirai que je l’ignore totalement. Seul le H&M pourront y répondre. Par ailleurs, je dirai simplement, bien que n’étant pas du PDG, que ce parti avait besoin de çà, le peuple à besoin d’un véritable débat. Si j’étais à la place de BOUKOUBI j’encouragerai le H&M pour que chacun s’exprime. Aujourd’hui les néo-pédégistes veulent marcher sur les tètes des anciens pédégistes. Si on empêche le mouvement H&M de s’exprimer alors je dirai que ce parti n’est pas un parti démocratique comme semble l’indiquer son nom. AMO est allé jusqu’au bout. Et le mouvement H&M ira t’il jusqu’à la satisfaction total de ses revendications?
H§M a le vent en poupe, tous nos regards sont tournés vers ce mouvement, on espère de tout cœur que ABC ira jusqu’au bout, on est fatigués des émergents , fatigués de les voir , les entendre, ABC et les siens viendront à bout de cette bande de renégats.
Soutien ABC, même si je ne suis pas du PDG, je ne supporte pas la bande d’apatrides et tous les collabo du MOGABO toujours prompts à servir Accrombessi.
Allez ABC, mets nous tous ces gens hors d’état de nuire après nous discuterons entre vrais gabonais.
ABC c’est pas un « petit ».
Il a commencé une oeuvre mûrement réfléchie et il l’a portera le plus loin possible. En tout cas, avec lui, on en vient à oublier qu’il est du PDG. Son combat pour un meilleur pour tous, tranche nettement avec les profito-situationistes qui gangrènent ce parti. ABC, soutien !
Et si le pdg investit ABC ou un autre candidat qu Ali??? J attends vos réponses. Eheh ça ne fait que commencer. Il faut faire couler ce bateau ivre du sang des innocents pour tout reconstruire.
Nous devons remercier et encourager ABC pour son courage, sa prise de position. Il ne faut pas sortir du PDG, moi je n’aime pas ce parti, mais votre courage à denoncer les injustices et l’humiliation du peuple gabonais par une partie des intellectuels à la conscience douteuse merite du respect. Il ne faut pas sortir du PDG car notre delivrance viendra de là. votre sortie du parti vous affaiblira, il faut combattre et se battre dans le parti, c’est de l’interieur que le changement tant attendu verra le jour. ABC je m’incline devant votre courage et votre prise de position. Vous avez le soutien des sans voix.
Évitons de parler des Boukoubi, comme Nzouba Guy ils ont les mains dans le camboui delta synergie et autres crime financiers et de sang.leurs complices les tiennent se n’est certainement pas avec eux que ce parti connaîtra sa mue. Nous sommes en politique. Si Michel et son compagnon de lutte n’y arrivent pas plus personne ne le pourra. Ça passe ou sa casse. La vieille garde suivra le vainqueur. Si un temps soit peu Boukoubi peut encore sauver quelque chose,il lui reste à préparer et à convoquer un congret de restructuration et de clarification, avec expression et vote des militants sans tripatouillage ni hold up façon Mborantsouo et son beau frère de la Cenap.