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PDG en danger de mort : l’ultimatum de l’ex-Premier ministre aux ‘’barons paralysés’’
Bougez-vous ou le parti meurt ! ainsi pourrait-on résumer, en une phrase, la déclaration d’Alain-Claude Bilie-By-Nze. C’est en effet un véritable cri d’alarme qu’il a poussé à travers une déclaration lucide appelant, sur sa page Facebook ce 3 mars, à prendre le taureau par les cornes. L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, évincé du pouvoir lors du coup d’État militaire du 30 août 2023, dresse un constat implacable de la situation du Parti Démocratique Gabonais (PDG), formation politique ayant régné sur le pays depuis 1968.
«L’échec de la première phase des Assises d’Autocritique et de Refondation, convoquées sans concertation préalable avec les instances délibérantes, confirme la crise profonde qui menace l’édifice PDG», dixit Alain-Claude Bilie-By-Nze. © D.R.
Selon Bilie-By-Nze, le PDG traverse actuellement la crise «la plus grave de son histoire». La raison ? «L’incapacité de fait pour le camarade président Ali Bongo d’orienter et d’impulser la moindre action au sein du parti» depuis son éviction du pouvoir. Paralysie aggravée par «la vacance également du poste de Secrétaire Général du PDG», faisant que le parti se retrouve littéralement dans un état de déliquescence.
Estimant que son parti, «fort de ses 56 ans de vie, est constitué d’hommes et de femmes de qualité et de grande expérience, qui ont su, par le passé, le sortir de situations très difficiles. [Et que] leur apport doit être sollicité avec humilité, tout comme il convient de solliciter la contribution de tous les cadres désireux de s’impliquer», Bilie-By-Nze exhorte à la mise en place d’une «solution politique de sagesse et de rassemblement», passant en premier lieu par la convocation immédiate, «avant le 12 mars», d’une session extraordinaire conjointe du Bureau Politique et du Conseil Consultatif des Sages. Objectif : acter officiellement le constat de vacance à la tête du parti et décider des réformes structurelles nécessaires au redressement du PDG.
Le congrès extraordinaire, seule issue pour des structures stables et légitimes
S’il estime qu’il est «temps de libérer la parole afin que les militants de base, sans qui le Parti n’existerait pas, puissent s’exprimer sur les causes profondes qui ont miné le PDG jusqu’à la perte du pouvoir», l’ancien Premier ministre propose ainsi la formation dans l’urgence d’un «directoire ad-hoc» chargé de conduire les affaires courantes. Et l’organisation rapide d’un congrès extraordinaire, seule à même de doter le PDG «de structures stables et légitimes» lui permettant de surmonter le traumatisme du coup d’État et la perte brutale du pouvoir.
Bilie-By-Nze martèle : «refuser ces réformes reviendrait à consacrer la mort du PDG, ce qui serait une responsabilité historique écrasante». Et de mettre en garde : «il nous faut procéder à un inventaire lucide et regarder en face les errements et les dérives qui ont conduit à ce drame». Quitte à remettre en cause certains «intouchables» du sérail.
Par cette déclaration choc, l’ancien Premier ministre entend manifestement forcer la main aux barons du parti, au risque d’être accusé par certains de récupération politicienne. Mais après tout, qui mieux que lui (connu comme un fin tacticien) peut analyser les ressorts secrets du PDG et prodiguer les conseils salutaires pour le sauver de l’implosion ?
8 Commentaires
Kiakiakia… Je vous souhaite bien du plaisir… Vous vous êtes moqué du peuple, le PDG deifiait Bongo père puis Bongo fils. Rien d’autre n’existait sous le soleil. Bongo fils étant politiquement mort, le PDG l’ est aussi. Vous pouvez tout essayer, plus personne ne vous écoutera.
La perte du pouvoir par le PDG est un drame parce que vous êtes des sorciers égoïstes qui militaient pour un Gabon propriété ad vitam aeternam des Bongo. Cependant l’alternance qui est un pilier de la justice sociale et du partage à toujours été un impératif pour le Gabon que le PDG avait confisqué 56 ans. Un PDG de retour au pouvoir est une nouvelle injustice à empêcher par tous les moyens. Le PDG n’a jamais été un parti vivant comme l’ont été l’UPG, le RNB et aujourd’hui l’UN et le parti de chambrier qui ont vécu par l’idéologie de leurs discours. Le PDG a vécu artificiellement Grace à la distribution des prébendes, des postes et la corruption des masses. Le PDG n’a aucune vision de développement pour le Gabon. La démission de l’opportuniste Bilié Bi Nzé n’est qu’une question de temps. Un brin mythomane, il crois que la valeur que Ali Bongo accordait au larbinisme est partagé par la majorité des militants qui verraient en lui un successeur à Ali Bongo comme candidat et chef du parti. Malgré son échec en tant que PM maître d’orchestre du dialogue et des reformes iniques qui ont renforcé la détermination de l’opposition et du peuple à en découdre avec le régime et faciliter la prise de pouvoir sans resistance par le CTRI, Bilié Bi Nzé se croit légitime de prendre le leadership du PDG malgré sa gestion hasardeuse emplie de d’arrogance, d’un mépris et d’un orgueil qui ne pouvaient résulter que par la ruine de ce pouvoir. Pour gagner en temps , Bilié Bi Nzé, crée ton parti comme tu crois que tu as un chapitre à terminer que Oligui a interrompu. C’est Oligui qui permet encore au PDG de survivre en nommant majoritairement ses membres dans la transition. La vie artificiellement maintenue du PDG est entre les mains d’Oligui. Le PDG ne peut vivre sans les nominations.
Bonjour,
Je suis un citoyen et partisants de la liberté totale du Gabon. J’aimerais juste faire un constat avéré, je cite: »le parti et ses co-partenaires, il y a quelques mois et années, ne voulaient pas entendre parler de VACANCES de pouvoir! Maintenant que, le pouvoir leur a été débité, ils demandent de très, rapidement organiser un congrès pour constater une VACANCE », fin de citation.
C’est vrai qu’en politique, tout est permis, mais à mon avis je dirai que tout n’est nécessaire. Alain-Co, de notre appellation des cadets, ne devrait plus s’ingérer. Plutôt, se récuser afin de gagner la confiance du peuple pour prévaloir sa continuité aux affaires sans s’inquiéter.
Le peuple Gabonais, je pense et, j’assume ce que je dis, pourrait lui accorder un bénéfice du doute.
Pour finir,je conseillerai aux PDGistes d’accepter de tourner la page et, proposer au PEUPLE un GABON D’APRÈS.
Merci et à nous revoir au DIALOGUE NATIONAL.
Le peuple gabonais comme il est amnésique pourrait accorder le bénéfice du doute à un homme qui a brillé par son mépris, sont arrogance, son mépris envers le peuple sans compter les nombreux discours antidémocratiques disant de façon à peine voiler que le PDG n’allait jamais se résoudre à céder le pouvoir même de manière pacifique.
je cite » le PDG n’est pas prêt à vous céder le relais ». Le président de la Transition fera de même. Qui est fou de qui ? Depuis quand a-t-on respecter le nombre de mandat. Le dernier qui a parlé à raison. Il n’a qu’à créer son parti et voir sa notoriété de nouveau celebrée.
Bjr. Personne ne va bouger car l’essence même du PDG et de l’ordre ancien c’était le pognon. Le pognon était incarné par OMAR. C’était le facteur unificateur et concerté. Aucune approche de la valorisation de l’être humain n’était admissible sans l’argent. Comment dès lors voulez vous demander à des personnes qui sont nés, grandies et vieillies sous ce conditionnement de se bouger pour sauver une personne d’ordre morale dépouillé à la fois de son créateur et de sa substance.
Non Monsieur. La preuve beaucoup ce sont essayé à diriger le PDG. Beaucoup ce sont fait avoir car noyé dans la luxure et la sulfure. Pour dire que le maitre reste le maitre(du moins pour cet exemple). Non Monsieur vous même le dites si bien en évoquant un mot : « la mort ». La mort n’arrive jamais de loin dit- on. Amen.
Quand Appel à agir des Ntoutoume Ayi prouvaient que Ali Bongo était inapte et le pouvoir vacant, n’est ce pas c’est vous qui les traitiez de tous les noms d’oiseaux. Vous comprenez aujourd’hui que rien n’est éternel sur terre.
Monsieur Billie-by-Nzé est un comique. La refondation du PDG une blague. Et moi je déteste les blagues de telle sorte. Puisque ce Monsieur aime les blagues, alors je vais lui faire les trois suivantes:
(1) Quel est l’arbre préféré des chômeurs? Réponse : le bouleau;
(2) Pourquoi dit-on que les poissons travaillent illégalement? Réponse : parce qu’il n’ont pas de FISH de paie;
(3) Pourquoi est-ce qu’il faut mettre tous les crocos (comme vous) en prison? Réponse : parce que les crocos dealent (et vous dealez de la merde).
Monsieur Billie-by-Nzé ne s’intéresse aux gabonais.es. La conquête du pouvoir est son seul objectif. Le PDG le moyen d’y parvenir. Ce que ne comprend pas ce Monsieur c’est que le PDG est mort (mort cérébral). Si le PDG meurt, alors BBN meurt politiquement. Car il est incapable de créer un parti politique. Il aime servir. Faire le larbin. La sale besogne. Ce n’est pas un leader politique. Il n’a rien de comparable à nos tenors politiques des années 90 et 2000.
Au lieu de nous jouer son pipeau habituel, il ferait mieux de venir nous expliquer ce qui s’est passé avant le 30 août 2023. Qui a initié le processus électoral 2023 antidémocratique (élection à un tour, bulletin unique, mandat presidentiel illimité, etc.?