PDG : Le besoin urgent de la revitalisation
Les membres du Parti démocratique gabonais (PDG), se sont réunis le 3 décembre 2016 à l’occasion d’un séminaire des cadres de cette formation politique. Le but est de régénérer et de revitaliser le parti fragilisé par le contexte actuel.
«Le PDG ne mourra pas», telle est la conviction du Secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, prononcée pour galvaniser ses troupes et essayer de ramener la sérénité au sein de cette formation, base politique du président Ali Bongo Ondimba.
Depuis l’élection présidentielle du 27 août 2016, les membres de ce parti ne s’étaient plus retrouvés dans une rencontre d’envergure. A Arambo où le séminaire a eu lieu, la salle a refusé du monde. Tous les militants voulant faire bonne figure et marquer de leur présence, surtout en ce moment où il ne fait pas bon d’être taxé d’opposant ou soupçonné de duplicité.
Axée sur «la consolidation des valeurs fondamentales et le cap sur de nouvelles perspectives », cette grande messe a réuni toutes les têtes pensantes du parti au pouvoir. Il a été ainsi question de faire une introspection, «sans complaisance» de la situation du PDG et de dégager des pistes de solutions pour la remobilisation des troupes. Visiblement, le PDG est désormais à la croisée des chemins. Selon certains militants, «son fonctionnement n’était plus adapté». Dans ce contexte, la majorité de ses membres réclame le renouvellement des organes du parti. Un «processus irréversible» pour ceux qui estiment que «face aux nombreux enjeux internes au parti, nationaux et internationaux», cela est inévitable.
Faustin Boukoubi, lui, rassure, «le PDG ne mourra pas». Une phrase dont tout le mérite est d’avoir été dite pour essayer de ramener la sérénité dans les rangs du parti au pouvoir ébranlé par des exclusions des membres et des démissions en cascades. Cette mobilisation permettra-t-elle au parti de sortir indemne de la fragilisation dont il fait face depuis la crise postélectorale ? En attendant, les «Pédégistes» devraient s’approprier cette pensée de l’américain Georges Patton : «un dirigeant est un homme qui sait adapter ses principes aux circonstances».
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en tout cas il ne mourra pas de faim lol
le PDG reste et restera le seul parti de masse au Gabon.bien representé sur le plan national et international.on trouve les federation hors du Gabon.
mais non vu que BBN a dit qu’il n’y a pas de diaspora? alors il n’y a pas de pdg hors du gabon non plus…
le PDG! Au travail! Je profite de l’occasion pour poser une question aux moderateurs de GR, pour quoi certains noms sont ils ecrits en rouge et d’autres en noir en ce qui concerne les commentaires? Merci.
les noms en rouge ce sont les terroristes, ils sont recherchés par interpol.ce sont qui participer aux pillages et bruler l’AN.
Donc jean jacques, moi je suis un terroriste? T’eis camarade, comment tu dis que s un mauvais frere. Mdr…
A mes compatriotes membres du PDG, je viens vous dire que votre parti va mourir car vous n’avez rien fait pour le maintenir en haut de l’affiche. Le conseil que je vous donne est de quitter le pouvoir afin de vous renouveler, mais si vous quitter le pouvoir, vous n’aurez plus d’opportunité de le reconquérir. Pour durer au sommet il faut connaître la méthode scientifique, c’est-à-dire la loi de causes à effets. Vous avez la possibilité de supprimer le multipartisme, le parti unique c’est votre salut. Le peuple vous déteste, il vous maudit, parce que vous avez fait tout et n’importe quoi. Il faut assumer. Chez vous le responsable gère son budget comme si c’était à lui, il ne sait pas ce que veut dire rendre des comptes, il n’y a pas d’objectifs, pas de vision, sinon s’enrichir le plus vite possible, zéro moralité. Vous avez trop de lacunes, il faut tout reprendre à zéro dans l’opposition. Les nombreux experts gabonais de la diaspora ne viendront pas vous aider, ils attendent que Bongo pdg dégage pour venir participer au renouveau du Gabon avec Jean PING.