Pauvreté énergétique : la construction d’un pipeline actée à Douala
La capitale économique du Cameroun où se déroule depuis jeudi le Forum des entreprises de l’énergie en Afrique centrale (Central Africa Business Energy Forum – Cabef) a été le théâtre de la signature d’un protocole d’accord visant la construction d’un pipeline sous-régional dans le but de lutter contre la «pauvreté énergétique» en zone Cemac.
C’était l’un des principaux points inscrits à l’ordre du jour à l’occasion de la nouvelle édition du Cabef qui a lieu depuis le 8 septembre à Douala. La capitale économique du Cameroun a été le théâtre, jeudi, de la signature d’un protocole d’accord visant la matérialisation du projet de construction d’un pipeline en Afrique centrale. Ce projet, explique Vincent de Paul Massassa, ministre gabonais du Pétrole et du Gaz, a pour but de «réduire le déficit en infrastructures, condition sine qua non pour lutter contre la pauvreté énergétique en zone Cemac».
L’ambition du Cabef, de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et celle des bailleurs de fonds est de construire, d’ici à 2030, trois systèmes multinationaux d’oléoducs et de gazoducs d’environ 6 500 kilomètres, des dépôts de stockage, des terminaux de gaz naturel liquéfié, des raffineries et des centrales électriques au gaz reliant 11 pays, précise Reuters. L’objectif est d’en finir avec la dépendance des pays de la sous-région aux importations des produits raffinés.
Inspiré du modèle ouest-africain, le futur réseau permettra d’en finir avec le va-et-vient des camions entre les pays de l’Afrique centrale et de dynamiser le marché régional du pétrole et du gaz, ajoute Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre équato-guinéen des Hydrocarbures. Secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim, assuré pour sa part que le pipeline «transportera l’énergie des zones d’abondance vers les zones de besoin dans la sous-région de l’Afrique centrale».
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