Pas d’inquiétude : la Banque mondiale rassure sur son engagement envers le Gabon
Malgré l’annonce très récente de la suspension temporaire de ses décaissements au Gabon, la Banque mondiale réaffirme son engagement indéfectible envers le pays. Dans un communiqué publié le 13 janvier 2025, l’institution internationale insiste sur le caractère purement technique de cette mesure et garantit qu’elle travaille en étroite collaboration avec les autorités gabonaises pour résoudre rapidement la situation, tout en poursuivant son soutien aux projets de développement.
Face aux toutes récentes informations concernant la suspension des décaissements au Gabon, le bureau de la Banque mondiale à Libreville a publié, le 13 janvier 2025, un communiqué pour clarifier la situation et apporter des assurances quant à son engagement continu envers le pays. L’institution de Bretton Woods souligne que cette mesure n’est qu’un mécanisme normal de ses procédures et des accords contractuels entre les deux entités.
Une procédure standard pour garantir l’harmonie des projets
Selon le communiqué, «la suspension des décaissements dans le cadre des accords de financement conclus entre la Banque mondiale et le Gabon est une procédure prévue par les conventions signées entre les deux parties». Cette mesure intervient lorsque des retards sont constatés dans le remboursement des créances dues par l’État, mais elle n’affecte en rien l’engagement de l’institution à soutenir le Gabon.
La Banque mondiale a tenu à rappeler que ce mécanisme est destiné à garantir une mise en œuvre harmonieuse des projets financés. Elle a ajouté que cette mesure est temporaire et qu’elle n’a pas pour vocation de compromettre les objectifs de développement durable et inclusif portés par le Gabon.
«Le ministère de l’Économie et des participations collabore étroitement avec la Banque mondiale dans le cadre du suivi des arriérés, et nous avons confiance en la capacité et la volonté du gouvernement à finaliser le processus de paiement», affirme le communiqué. La déclaration de l’institution financière internationale traduit la volonté des deux parties de travailler de concert pour trouver une solution rapide et efficace aux défis financiers actuels.
Une collaboration étroite et une perspective positive
En réaffirmant son soutien, la Banque mondiale a ainsi indiqué qu’elle reste pleinement engagée aux côtés du Gabon pour la réalisation des projets inscrits dans son portefeuille. L’objectif premier demeure d’améliorer les conditions de vie de la population gabonaise tout en promouvant un développement économique durable.
L’institution internationale insiste sur le caractère temporaire de la suspension et appelle à une lecture sereine de la situation. Elle invite à ne pas confondre cette procédure technique avec une remise en question de son engagement global envers le Gabon.
La Banque mondiale encourage ainsi les autorités gabonaises à maintenir leurs efforts dans le cadre des réformes engagées et assure qu’elle continuera d’accompagner le pays dans ses ambitions de développement à long terme. «Nous avons confiance en la capacité et la volonté du gouvernement à finaliser le processus de paiement», peut-on lire dans le communiqué.
4 Commentaires
Oligui l’endetteur va nous faire couler plus vite que les précédents…
Qu’entend t-on par INCIDENT TECHNIQUE dans le cadre de la suspension des décaissements.?
«Nous avons confiance en la capacité et la volonté du gouvernement à finaliser le processus de paiement»….
Cette phrase me fait penser aux commerçants Ouest-Africains qui détiennent les cartes bancaires de certains compatriotes Gabonais pour défaut de paiement.
Le FMI, la BM, le Club de Paris, toutes ces institutions bancaires ne sont que des prédateurs qui sont là uniquement pour leurs intérêts; ce ne sont nullement des enfants de Cœurs, le développement du GABON n’est nullement leur préoccupation.
Prenons le simple cas de la SEEG.
Il est évident que pour redresser financièrement la SEEG, la production d’électricité à partir des moteurs Diesel (thermique gasoil) n’est pas la solution car le coût d’exploitation étant très élevé, le rendement de production est négatif. Mais qui profite de cette situation chaotique? les marketeurs, AGGREKO et le lobby de la production pétrolière au GABON, car la SEEG dépense plusieurs millions de F CFA journalier.
Les institutions financières savent très bien qu’il faut produire l’énergie électrique à partir de l’hydraulique pour être compétitif sur le marché financier, car l’hydro-électricité se produit à moindre coût et reste très rentable à très long terme. POUBARA 1 et KINGUELE ont été construit en 1973, TCHIMBELE et POUBARA 2 en 1980; ces centrales hydro-électriques fonctionnement encore dans de bonnes conditions et restent les poumons financiers de la SEEG.
Avant d’être une institution financière, la BM est d’abord et avant une institution politique. Il n’y a que des naïfs et des pro CTRI qui ne comprennent pas le langage politique qui se dégage de la déclaration de la BM.
En français facile la BM dit, le Gabon nous doit l’argent que nous attendons avant de lui octroyer d’autres prêts. Si ce n’est pas un ultimatum dites-moi ce que c’est.