Les députés de la commission du développement au Parlement européen ont adopté le 28 janvier, par 20 voix pour, 2 voix contre et 3 abstentions, une stratégie visant à établir un nouveau partenariat entre l’Union européenne (UE) et l’Afrique. Celle-ci vise à renforcer l’autonomie de l’Afrique.

Les eurodéputés ont adopté une stratégie pour le nouveau partenariat Afrique UE. © D.R.

 

Les discussions autour de la signature d’un nouveau partenariat UE-Afrique viennent de franchir une nouvelle étape, avec l’adoption par les  eurodéputés de la commission du développement, d’une nouvelle stratégie, le 28 janvier.

Selon les eurodéputés, cette stratégie souligne la nécessité d’aller au-delà d’une simple coopération sur des questions telles que la transition verte, l’énergie, la transformation numérique, les emplois durables, la bonne gouvernance et la migration. «Le futur partenariat devrait donner la priorité à l’éducation, y compris la formation des enseignants, la réduction du décrochage scolaire et se concentrer sur l’inclusion des filles. Il devrait également viser à améliorer les soins de santé et les systèmes de santé nationaux», ont-ils souligné, se félicitant de cette nouvelle approche de la coopération.

Pour ces parlementaires, l’Europe et l’Afrique doivent s’affranchir de la relation donateur-bénéficiaire. Ces deux continents devraient plutôt «coopérer d’égal à égal», en donnant aux pays africains les moyens d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies, de freiner le changement climatique et de favoriser l’égalité des sexes, entre autres.

«L’Europe et l’Afrique ont besoin l’une de l’autre; un nouveau partenariat égalitaire doit en tenir compte. Ensemble, nous pouvons améliorer la durabilité, lutter contre la pauvreté, l’injustice et l’inégalité, protéger la biodiversité et combattre le changement climatique, ainsi que nous attaquer aux problèmes de santé mondiaux. L’autonomisation des femmes et des jeunes est la clé de notre relation: ils sont l’avenir. Ils joueront un rôle décisif non seulement dans ce nouveau partenariat, mais aussi sur le continent africain lui-même», a déclaré la rapporteure, Chrysoula Zacharopoulou.

Le Parlement dans son ensemble discutera et votera sur ce projet de résolution lors de la session plénière de mars prochain. Le texte contribuera au débat sur le futur partenariat UE-Afrique devant déboucher sur son adoption lors du sommet UE-Union africaine, qui se tiendra plus tard dans l’année.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Parce que vous pensez vraiment qu’on attend vos CACAS de stratégies pour ne pas vous dire d’allez vous faire FOUTRE ? A Ntare Nzame !! ! L’Afrique n’a nullement besoin de vos stratégies à la CON. Laissez-nous tranquilles SVP. Ça fait des siècles que vous dilapidez notre Continent. On vous emmerde avec vos stratégies.

  2. Ndayishimiye dit :

    Les européens? Ceux qui nous vendaient comme esclaves? Ceux qui nous ont colonisés avant d’adopter le néocolonialisme? C’est eux qui disent qu’ils veulent nous aider alors qu’ils nous pillent depuis des siècles? Vous rigoler? A chaque fois qu’il y a coopération ou partenariat entre l’Afrique et l’Europe on sait tous qui s’en met plein les poches alors que l’autre ramasse les miettes. S’ils veulent vraiment nous « aider » comme ils disent, qu’ils arrêtent d’abords la déstabilisation de l’Afrique en finançant et en armant des groupes rebelles, des terroristes, des séparatistes…et qu’ils payent nos ressources au lieu de les prendre presque gratuitement. Mdr, tout ce qu’ils sont entrain de mettre en place là, c’est juste des nouvelles moyens de nous dépouiller encore plus…et je vous le dis en vérité: l’Europe aidera l’Afrique le jour où les poules auront des dents!

  3. Serge Makaya dit :

    Quand il s’agissait de défendre leur valet Allassane Ouatara contre leur ennemi Laurent Gbagbo, que n’ont pas fait les français pour faire sauter Laurent Gbagbo ? Ils sont intervenus jusqu’au départ de ce dernier.

    Ils étaient bien au courant de la défaite de leur valet Ali Bongo en 2016, qu’ont-ils fait pour qu’ils se retirent du pouvoir ? Rien. La même chose s’est produite en 2009 avec Mba Obame.

    Ceci pour dire aux gabonais qui continuent à soutenir ce régime pourri et sanguinaire des Bongo-Valentin qu’on ne sera jamais libre, à moins d’extirper le mal appelé QUAI D’ORSAY. Eux ils s’en foutent éperdument de nos revendications post électorales. Du moment où ils ont leur valet, c’est suffisant pour eux.

    Et pour bien vous montrer qu’en Afrique en général et au Gabon en particulier nous avons des valets au service de la France, il n’y a qu’à prendre comme exemple ce qui s’est passé il y a quelques années du vivant de BOA. Il ne savait même pas que le ministre français de l’intérieur se trouvait au Gabon. Comme quoi, il est permis à ces CONNARDS débarquer chez nous sans même notre autorisation. A Ntare Nzame !! Pitié !!

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