Parafiscalité : les commerçants d’Akanda menacent de «tout fermer»

Excédés par les contrôles abusifs et les nombreuses taxes à leur charge imposées par l’Hôtel de Ville, les commerçants du chef-lieu de la province de l’Estuaire se disent «prêts à tout fermer» tant qu’ils n’ont pas reçu les assurances du gouvernement en leur faveur.

Un commerçant de l’Estuaire, en juillet 2021. © Synopeg

À l’instar de leurs collègues de Libreville qui semblent s’être finalement résignés, les commerçants de la commune d’Akanda sont à couteaux tirés avec l’Hôtel de Ville, au point qu’ils menacent désormais de fermer boutique tant que leurs revendications ne sont pas prises en compte par les autorités dont ils espèrent une intervention dans les prochains jours. «Nous sommes prêts à tout fermer, des épiceries aux quincailleries», a en effet menacé, samedi 17 septembre, le collectif des commerçants du chef-lieu de la province de l’Estuaire.

Les raisons évoquées par ces opérateurs économiques s’étant plaints auprès des responsables de la coalition des syndicats des commerçants du Gabon : «les contrôles abusifs et la parafiscalité» dont ils disent être la proie. «Nous mettons en garde la mairie d’Akanda au sujet de la taxe sur le déchargement qu’elle veut mettre en place. Nous avons des taxes qui nous dépassent. Il ne faut pas en rajouter», a déclaré le collectif rapporté par le quotidien l’Union, lundi.

Dès lors, les commerçants disent attendre la réaction du gouvernement. Faute de quoi, ils mettront leur menace à exécution.