Dans une lettre transmise mardi à Libreville par son nouveau Représentant résident pour l’Afrique centrale, le Secrétaire général des Nations Unies a félicité le président gabonais pour «sa capacité à maintenir le Gabon dans un climat de paix, de stabilité et de prospérité, dans un environnement complexe».

Ali Bongo recevant la lettre d’António Guterres, le 13 septembre 2022, à Libreville. © Communication présidentielle

 

Arrivé à Libreville trois jours plus tôt en provenance de New York, aux États-Unis, Abdou Abarry a été reçu en audience mardi 13 septembre par Ali Bongo. L’occasion pour le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’Unoca, de se présenter officiellement au président gabonais après sa nomination intervenue le 28 juillet dernier. Une nomination à laquelle Ali Bongo aurait participé, à l’en croire.

Au cours de son audience avec le chef de l’État, le fonctionnaire onusien n’a pas manqué de lui transmettre les salutations de son patron, António Guterres, et surtout les félicitations de celui-ci. Dans une lettre adressée au président gabonais, le Secrétaire général des Nations Unies dit apprécier «sa capacité à maintenir le Gabon dans un climat de paix, de stabilité et de prospérité, dans un environnement complexe», rapporte la Communication présidentielle dans une note d’audience.

Pour sa part, Abdou Abarry a salué la première autorité du Gabon pour la présence de son pays au Conseil de sécurité des Nations Unies, au Conseil des droits de l’homme à Genève, mais également pour son implication dans la question climatique, au point d’apparaître comme un des leaders du continent en la matière. La lutte pour l’égalité des genres et contre l’insécurité maritime a également été relevée comme faisant partie des points participant «au rayonnement du Gabon et à sa visibilité sur la scène internationale», selon le patron de l’Unoca.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Paul Bismuth dit :

    Ali Bongo et son clan ne garantissent, ni paix, ni prospérité au pays. Ils y maintiennent simplement le calme par la répression des voix dissidentes et la corruption des opposants.

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