Oyem : Des techniques de maraîchage pour sortir les détenus de l’oisiveté
Pour mieux préparer la réinsertion sociale des détenus, les agents de la Sécurité pénitentiaire d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, ont bénéficié d’une formation en techniques agricoles qu’ils devront transmettre aux prisonniers durant leur détention.
22 agents de la Sécurité pénitentiaire ont reçu, le 23 août, leurs diplômes dans le cadre d’un programme de formation en techniques agricoles relatives au maraichage. L’objectif de cette formation est de mieux préparer la réinsertion sociale des détenus, en les formant aux techniques agricoles.
Depuis février 2021, la direction de la prison centrale d’Oyem sous la supervision du Commandant Jean Pierre Mavoungou, avec l’aide de l’expert-consultant, Maurice Olé Biwolé, et l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a initié une action de promotion des activités maraichères au sein de cette maison d’arrêt. Une action visant d’abord à lutter contre l’oisiveté dans cette prison.
Selon les initiateurs de ce programme, «les détenus ont dans le cas d’espèce la possibilité d’apprendre les techniques de production agricole qui leurs seront désormais transmises par nos pénitenciers formateurs, en attendant la délocalisation de ce jardin expérimental pour une plantation appropriée au nouveau site d’Elone-Abénélang prévu pour abriter également la nouvelle prison centrale moderne».
A la suite de la remise symbolique des parchemins et de la visite guidée dans le jardin expérimental, le préfet Brice Arcadius Moussirou, représentant le gouverneur, a remercié la FAO pour cette belle initiative, ainsi que les responsables de cette prison, tout en encourageant les nouveaux formateurs pénitenciers. Grâce à ce projet, les différentes parties prenantes souhaitent que la prison centrale d’Oyem devienne un «Centre de réhabilitation», un lieu où «on en ressort avec un métier».
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