Ouverture du «Forum de Mouila» pour la conférence nationale
Les assises de l’opposition dites «Forum de Mouila», organisées du 7 au 9 septembre courant dans le chef-lieu de la Ngounié, au Sud du Gabon, se sont ouverts ce vendredi 7 septembre. Elles mobilisent 22 partis politiques de l’opposition légalement reconnus ainsi que l’Union nationale, la formation politique prohibée de Zacharie Myboto. Un contre-forum y est organisé par une association proche du PDG.
Le «Forum de Mouila» qui réuni l’opposition gabonaise autour de l’opportunité d’une conférence nationale souveraine, a été ouvert par Me Louis Gaston Mayila, le président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR), nommé par ses pairs président du bureau de ces assises qui se tiennent à Mouila du 7 au 9 septembre courant.
«Ici nous avons vaincu les querelles intestines. Ici nous avons vaincu les contradictions secondaires. Ici nous avons vaincu les divisions qui nous sont parfois insufflées de l’extérieur», s’est félicité Me Mayila. Parlant d’un «Forum historique», il a rappelé que c’est la première fois que tous ceux qui se réclament de l’opposition au Gabon acceptent de se retrouver pour donner un sens au combat visant le changement. C’est donc, selon le leader de l’UPNR, l’occasion pour l’opposition de se structurer afin de mieux s’organiser dans l’unité d’action. «Nous sommes venus à Mouila, c’est pour que, des rives de la Ngounié, naissent un esprit nouveau, esprit de solidarité, esprit de confiance retrouvée, esprit de détermination sans faille dans le combat pour l’avenir du Gabon», a souligné le président du bureau des assises, en guise de conclusion. «Il ne faut pas que ça soit une occasion manquée. Il faut qu’on sorte ici avec un projet commun», a indiqué pour sa part, Pierre Claver Maganga Moussavou, hôte de ces travaux.
Forces en présence et absences remarquées
22 partis politiques de l’opposition représentés par leurs leaders prennent part à ce «Forum de Mouila», dit historique. Il s’agit, entre autres, de Léon Mbou Yembi (FAR), Akouré Davin (ANG), Richard Moulomba (Arena), Mouang Mbadingue (MESP), Pierre-Claver Maganga Moussavou (PSD), Me Séraphin Ndaot Rembongo (PDS), Mathieu Mboumba Nziengui (UPG) et Alain Eya Mvé (Morena Unioniste). Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba, Jean Eyéghé Ndong et jean Pierre Rougou forment la délégation de l’Union nationale (UN), parti politique interdit dont est sociétaire le tonitruant André Mba Obame.
Représentée par Me Paulette Oyane, la société civile gabonaise prend également une part active à ces assises. «Je suis également conférencière sur le thème de la Conférence nationale souveraine. Je vais en démontrer le bien-fondé comme solution à la sortie de crise que traverse notre pays», a laissé entendre la représentante du mouvement «Ça suffit comme ça !». Les absences d’André Mba Obame de l’UN, de Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé du CDJ et du Pr Pierre André Kombila du RNB, ont été remarquées. Selon Séraphin Davin Akouré, président du comité d’organisation, le Pr Kombila est attendu à Mouila ce samedi tandis que Bourdès Ogouliguendé s’est excusé. Il est représenté par François Nguéma Obame, secrétaire général du CDJ. Aucune explication n’a été fournie sur l’absence d’André Mba Obame, toujours convalescent depuis son retour de Paris le 11 août dernier.
Thèmes, enseignements et harmonisation idéologique
La conférence des présidents de ces partis politiques de l’opposition s’est tenue à huis clos. Rien n’en a filtré. Cette réunion au sommet a sans doute jeté les bases des réflexions qui seront menées autour des thèmes déclinés dans le programme. Notamment, l’«état des lieux de la démocratie gabonaise : raisons d’une alternance politique manquée et bilan de l’opposition de 1990 à nos jours», «Institutions et transparence électorale», «Conférence nationale souveraine et autres perspectives», «Programme de gouvernement et gouvernement d’éthique», «Formalisation du cadre de travail de l’opposition», «Communication et marketing de l’opposition». Il a certainement été question de l’harmonisation des orientations idéologiques, puisque toutes les formations politiques en présence visent un même but, alors que leurs approches stratégiques et idéologiques ne sont pas forcément les mêmes. Le premier thème de ce programme a été débattu ce vendredi 7 septembre, après son exposé successif en sous-thèmes par Anaclet Bissiélo, Jean Eyéghé Ndong et Léon Mbou Yembi.
Pour l’universitaire (sociologue) et ancien ministre Anaclet Bissiélo, l’un des acteurs et témoins de la laborieuse marche démocratique depuis 1990, année de la première conférence nationale qui a ouvert une ère politique nouvelle au Gabon, «90 reste une étape». Pour lui toute perspective de changement se heurte, malheureusement, au peu d’engagement des leaders de l’opposition, dont les formations politiques respectives ne s’activent qu’à la veille des batailles électorales, brillant par une absence de renforcement des capacités opérationnelles, par l’absence de cohésion dans une stratégie et une candidature unique, véritable handicap dans leur quête pour la prise du pouvoir. Le sociologue a également indexé l’absence de formation des militants, autre facteur ruinant les chances de l’opposition qui, ces dernières décennies, aura accumulé échec sur échec. Anaclet Bissiélo a effectué une véritable analyse de la démocratie gabonaise.
Contre forum en faveur du PDG
Synchroniquement à ce forum de l’opposition, se tient un contre forum dans la même ville, chapeauté par l’association Renaissance. Proche du parti au pouvoir, le PDG, la structure associative multiplie des actions portant sur la formation des militants de ce parti, à travers des séminaires à la thématiques variée, allant de la marche du Gabon vers l’émergence, en passant par le développement durable, jusqu’à la batterie de réformes structurelles initiées par le président Ali Bongo Ondimba depuis sa prise du pouvoir en août 2009. Il est également question d’un meeting organisé par les hiérarques du PDG dans la localité. Ce qui n’a toutefois pas été officiellement confirmé.
Les cadres et autres militants de l’opposition ont répondu nombreux à ce «Forum de Mouila». La déclaration dite de Mouila est attendue le dimanche 9 septembre 2012 dans la matinée avant le grand meeting de clôture annoncé le même jour.
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0 Commentaires
Ceux qui ont organisé le contre forum, ont-ils été inquiétés par les forces de l’ordre, comme aurait été le cas si c’était le PDG qui se réunissait à Mouila et des membres de l’opposition s’hasardaient à organiser un contre forum?
Nous devons avoir une seule opposition » L’union fait la force »
Le PDG organise un contre forum parce qu’il sait que le forum de Mouila est un evenement qui aura un impacte claire sur l’avenir PDG
Il faudra imprimer des tee-shirts » Forum de Mouila » pour montrer au PDG que sous determiner faire degager le PDG du pouvoir.
Ne vous laisser pas intimider pas ce pseudo-évènement du PDG qui ressent au loin la détermination de l’opposition dont l’objectif 1er est la CNS qui est une étape importante pour la libération du peuple gabonais de l’emprise de ABO et le PDG de son père avec les faiseurs de roi. Allez y vite, vite, vite et très vite.
Ceux qui parlent de l’émergence nous pensons que un peuple libéré est un peuple qui travaille pour son pays avec amour et par devoir patriotique, et c’est cette dynamique qui amène le pays vers l’émergence.
les opposants! L’argent devient dure au Gabon hein???!!! courage les gars!!!!
@ jean
Ici il ne s’agit d’argent mais plutot de l’avenir du Gabon. Nous devons arreter depenser que nos leaders se battent pour de l’argent. Moi j’ai emploi tres bien remunere mais cela ne m’empeche pas a me battre contre le regime PDG.
Je suis d’avis qu’il ait une conférence nationale, mais non souveraine ! Le pdg bien que lent ils ont besoin d’être rafraichi dans les idées !!!mais il est clair que la présence doit revenir au pdg, donc nous disons nous disons oui à la conférence non souveraine.
au « citoyen libre » penses tu que ces « mecs » se battent veritablement pour le peuple? et non pour leurs propres interets? sinon pourquoi devenir opposant quand on n’ai valsé du gouvernement! ce n’ai qu’un cas parmi tant d’autres! regardé la configuration de nos « fameux » leaders de l’opposition! s’il veulent reussir c’est de tenté l’impossible c’est -a-dire ‘lavez la boue qu’ils ont eux memes touché et qui a salie leurs mains’
@Nababy. décidemment ou ne vivez pas au gabon ou vous n’e connaissez pas l’histoire ou vous êtes grassement rétribué pour débiter des contre-vérités historiques sur le net…. Eyéghé Ndong, Myboto, Missambo et Mba Obame n’ont jamais été virés de nulle part. Ils ont démissionné d’eux-mêmes…. Maintenant Ali Bongo se bat pour qui ? Pour qui a -t-il acquis avec l’argent du contribuable le Pozzo di Borglio, la villa des kennedy, le rachn en Afrique du Sud….. Vous êtes assez curieux de combattre ceux qui « veulent laver la boue qu’ils ont eux-mêmes touché et qui leur salmit les mains » alors que vous soutenez celui qui veut continuer à patauger dans cette « boue » qu’est la gestion PDGéo-bongoïste…. A moins que vous ne preniez les Gabonais pour des porcs qui doivent accepter de demeurer dans la « boue »…. Un peu de cohérence cher ami, un peu de réflexion et moins de réaction primesautière…
@ Nababy.
Un peu de respect pour nous qui souffrons du regime PDG
Ca fait 44 ans que le PDG est au pouvoir pour toi tu trouves cala normal ? et tu crois que c’est ALI bongo qui est la personne qui peut gerer le Gabon ?
Non s’il te plait, tu fais injure aux gabonais en acceptant ALI comme president.
au fils de la veuve » je te pose juste une question! si tu etait fils d’un Président ou président d’une republique te comporterais tu en pauvre type? les biens dont vous citez quoi d’anormal? Théodorino Obiang Nguema fait de meme! le fils de Kabila fait de meme! les kennedy (propriétaire de cette villa ) ont fait de meme! les Bush ont fait de meme! le prestigieux trone de Président n’est pas celui dont vous pensez au quartier. avoir toutes ses richesses ce normal! mais le hic se trouve dans la gestion que ces dirigeant en font de leur pays! de plus le pays est geré par un groupe d’individu qui constitue le politique qui doivent tous en rendre les comptes aux population et non la personne seul du chef de l’etat. donc cher fils de la veuve comprend bien que les bongo ne sont pas les seul destructeur de ce pays comme vous le pensez!
Pathétique. Venir comparer les Kennedy aux Mbasogo; soutenir qu’il est normal qu’un
Président ou son fils se servent des deniers publics pour l’acquisition de leur propre patrimoine et clôturer le tout en affirmant que le bilan doit être celui d’un groupe et non du chef de l’Etat qui peut tout se permettre, signifie que ce Nababy ou petit Nabab est encore l’un de ces fils de pillards du PDG, incapables de réflexion juste et argumentée, toujours au ras des pâquerettes.
En réalité, il mérite d’être ignoré sur ces pages web. Je ne lui donnerais plus jamais la réplique. Il nous ramène au CP2 où on peut trouver normal que papa ait une Mercedes volée, pourvu que ce soit papa. Ton papa à toi doit être un gangster Nabab(y). Pfffff!
@ nababy
Si je comprend tu soutiens un chef d’etat qui vole l’argent de son pays. L’ethique voudrait que lorsque est en charge de la gestion d’un bien commun est de ne pas voler. Mais je suis d’accord avec toi quand tu dis que les Bongo ne sont pas les seuls et je crois que tu fais partie de ceux qui le defendent pour continuer a voler l’argent du contribuable.
Tu peux toujours aller a la RTG soutenir ALI il ne faut pas te gener.
@Nababy. Si j’étais fils de président, j’aurais bénéficié de la position de mon papa pour faire les meilleurs universités américaines en toute transparence. J’aurais essayé de faire Havard, MIT…. Et je serais peut-être aujourd’hui trader à Goldman and Sachs…. Je ne serais en tout cas pas un faussaire notoire, un incompétent qui n’a jamais réussi à se constituer une légitimité en propre à quelque niveau que ce soit. Michel Debré n’a pas réussi sa vie parce qu’il a été Premier ministre de France. Il l’a réussi parce qu’il a fait la Constitution de 1958 et surtout parce qu’il pu éduquer ses enfants dans le respect des valeurs de la droite française, de sorte qu’aujourd’hui ils existent dans l’arène politique française, sans que personne ne songe à leur denier une quelconque légitimité….
Maintenant, libre à vous de croire qu’un ministre est aussi responsable qu’un Président de la République… Vous êtes libre de ramener systématiquement le débat au niveau du PDG, c’est-à-dire à la polémioque inutile et stérile…. Mais sachez cher ami qu’un jour viendra où vous regretterez ce type de propos parce que votre Ali Bongo aura causé tant de tort au pays qu’il ne sera plus possible d’éviter la catastriophe…. Ce type n’a ni l’étoffe, ni la sagesse, ni l’instruction ni l’éducation encore moins la culture et les attitudes d’un président, dites le vous une fois pour toutes…
petit-conard ogandaga et le citoyen libre! je vous repose simplement cette question: si vous etiez fils de président ou Président de la Republique comporterez vous en Pauvre homme? soyez sincere!!
@ nababy
Je me comporterais en homme integre digne des gabonais parce que mon pere n’est pas nee president c’est le peuple qui disigne qui est doit etre president dans un pays. ALI doit travailler pour meriter sa richesse. Moi je suis aller a l’ecole je travaille et merite mon salaire. C’est parfois l’homme le plus pauvre qui laisse à ses enfants l’héritage le plus riche.A toi de mediter mon frere !
@ Nababy
Etre un pauvre homme ou un homme pauvre ?
Si j’etais le fils d’un president je serais un pauvre si je n’arrive pas a etre humble.La pauvrete est relative
Un métier bien appris vaut mieux qu’un gros héritage mal acquis