Orphelinat : Des produits de première nécessité pour les enfants d’El Jireh

Le week-end écoulé, le Réseau des femmes maritimes et portuaires du Gabon s’est rendu au chevet des orphelins et enfants vulnérables du centre d’accueil El Jireh à Nkok. Le centre, qui accueille aussi bien les nourrissons que les adolescents, avait besoin d’être alimenté en provision, pour une meilleure prise en charge de ses pensionnaires. Couches, eau, nourriture, matelas, jouets et bien plus composaient ce don en nature apprécié par la fondatrice et responsable du centre.

Des pensionnaires du centre posant avec les membres du Réseau. © Gabonreview

Une vue des dons. © Gabonreview
À Nkok, 51 enfants vulnérables et orphelins auront moins de mal à se nourrir durant les prochaines semaines. Pris en main par le centre d’accueil El Jireh, ils ont le 1er juillet, reçu un don du Réseau des femmes maritimes et portuaires du Gabon. Ces femmes ayant effectué le déplacement pour certaines et empêchées pour d’autres célébraient par ce geste, la fête des Mères en différé. «Il n’y a pas de date pour une mère. L’amour d’une mère n’a pas de lieu, n’a pas de date, n’a pas de fréquence. On avait beaucoup d’activités, mais on avait à cœur de venir soutenir ces enfants», a déclaré la coordinatrice du Réseau, Adeline Abidi Adiahenot. Elle et toutes les autres femmes de ce Réseau répondaient tout aussi à l’appel de la responsable du centre qui accueille ces orphelins et enfants vulnérables.
«C’est son appel qui nous a permis de venir ici», a-t-elle dit au bonheur des enfants et de Pierrette Mboumba Ngoma, la fondatrice et responsable dudit centre. «Elles ont l’habitude de me soutenir. C’est grâce à elles que ces enfants sont bien portants», a-t-elle déclaré. Ces mamans, dit-elle parlant des femmes du réseau, «ce sont elles qui soutiennent ces enfants. Grâce à elles ces enfants sont éduqués, vont à l’école, mangent, sont bien soignés. Tout ce que je peux leur dire, c’est merci. Que Dieu les bénisse infiniment pour l’amour qu’elles donnent à ces enfants», a-t-elle soutenu. Existant depuis 2016, ce centre exerce légalement dans le domaine de la protection des enfants grâce à l’agrément provisoire délivré à sa fondatrice.

Des femmes du réseau posant avec la responsable du centre. © Gabonreview
Là-bas, se trouvent des nourrissons, d’autres enfants et des adolescents. Orphelins, abandonnés, battus, issus de la rue, vulnérables et victimes de traite (EVT), ces enfants forment autour de Pierrette Mboumba Ngoma, leur petit cocon. «Notre souhait c’est d’aider ces enfants à se sentir comme s’ils étaient dans leurs familles», a-t-elle déclaré. Leur vue suscite de la compassion. «C’est beaucoup de tristesse», a commenté Adeline Abidi Adiahenot, émue. «C’est face aux difficultés que certaines mamans se sentent obligées d’abandonner leurs enfants parce que ce n’est vraiment pas facile. L’amour d’une mère c’est vouloir élever, voir grandir ses enfants, faire d’eux des hommes et femmes de demain», a-t-elle expliqué.
«Si elles traversent certaines circonstances et sont obligées de le faire, il faut soutenir ces enfants, les mettre en prière parce qu’au-delà de tout c’est Dieu qui nous garde. Le meilleur des parents c’est lui et on ne peut que se remettre à lui», a-t-elle poursuivi promettant d’accompagner le centre. «La responsable nous a fait état de ses besoins et nous allons l’accompagner. Nous allons faire part de ces besoins à nos différents dirigeants pour qu’ils puissent nous appuyer afin qu’on les soutienne davantage», a indiqué Adeline Abidi Adiahenot. «Mon souhait c’est que le Réseau des femmes continue sur cet élan», a pour sa part déclaré Pierrette Mboumba Ngoma.

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