Intervenant chacun dans la gestion des apprenants après le baccalauréat, le Sosup, l’ANBG et la direction générale de l’Enseignement supérieur ont tenu une séance de travail ce mercredi 19 juin à la demande du ministre de l’Enseignement supérieur. Alors que des chevauchements sont entre autres observés en matière d’orientation, et à l’orée de la rentrée académique 2024-2025, l’idée était d’emmener ces entités à harmoniser leurs informations et agir chacune selon ses prérogatives.

Jérémie Mikombo s’exprimant à l’issue de la réunion. © GabonReview

 

Ce mercredi 19 juin, Jérémie Mikombo, le secrétaire permanent du Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (Sosup) a présidé une rencontre à laquelle participaient entre autres, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et la direction générale de l’Enseignement supérieur. Le but de la rencontre tenue à la demande du ministre de l’Enseignement supérieur, a-t-il indiqué, était réunir toutes les administrations en charge de la gestion des bacheliers pour les gérer efficacement. «On est à la fin de l’année, on prépare la rentrée prochaine. Il était question de pouvoir examiner toutes les questions qui vont dans le sens de la gestion des étudiants», a déclaré Jérémie Mikombo.

Selon Kowir Pambo Bello, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur, l’idée était d’harmoniser et d’uniformiser les informations relatives à la préparation de la rentrée académique 2024-2025. Amener ces trois entités concernées à «revoir les procédures de mise en forme de l’orientation, la prise en charge de l’étudiant et mettre en lumière l’accréditation des établissements pouvant permettre à ces étudiants d’avoir une bonne formation». «Désormais toutes ces entités vont travailler de façon collégiale afin de permettre à tout étudiant gabonais d’avoir une rentrée apaisée en ayant toutes les informations y relatives», a-t-il commenté.

Kowir Pambo Bello et instantané de la rencontre du 19 juin 2024. © GabonReview

Chacun à sa place !

Ce d’autant plus que ces dernières années, il a été constaté que l’orientation des apprenants ne s’est pas faite de façon optimale. Entre plaintes de bacheliers orientés vers des établissements non accrédités et chevauchements des missions entre le Sosup et l’ANBG, il fallait donc arrêter «un fichier commun pour définir quels sont les établissements qui peuvent accueillir les apprenants, comment les prendre en charge» et rappeler à chaque entité ses prérogatives. «C’est l’objectif à atteindre de cette réunion», a déclaré Jérémie Mikombo. «Faire en sorte que chacun agisse en fonction de ses prérogatives qui sont clairement définies et contenues dans les textes organiques de chaque entité administrative», a-t-il ajouté.

Selon ces textes, le ministère de l’Enseignement supérieur à travers la direction générale de l’Enseignement supérieur accrédite les filières de formation et homologue les établissements. La liste des établissements homologués est transmise au Sosup pour envisager l’orientation des apprenants. Une fois l’orientation terminée, le Sosup transmet pour sa part, les fichiers des orientés à l’ANBG pour prise en compte. L’ANBG examine les dossiers d’orientation pour attribuer les bourses à ceux qui méritent. «Nous l’avons tous rappelé, nous allons naturellement exécuter ces missions-là en fonction de ce qui est prévu par les textes en vigueur», a dit Jérémie Mikombo.

 
GR
 

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