Une délégation de la mairie de Libreville conduite par le quatrième adjoint au maire, Édouard Nziengui Nziengui, qu’accompagnaient les forces de l’ordre, est descendue dans plusieurs quartiers de la commune, le 28 mars, pour faire libérer les trottoirs.

Le quatrième adjoint au maire Édouard Nziengui Nziengui et sa délégation en route pour l’opération libérez les trottoirs. © Mairie de Libreville

 

© Mairie de Libreville

Lancée par le maire de la commune de Libreville, Léandre Nzué dès son arrivée à la tête de la municipalité de la capitale gabonaise, à travers une phase dite de sensibilisation, l’opération «libérez les trottoirs» est passée à la phase de répression. L’objectif est de faire respecter la loi et lutter contre les attroupements en cette période de lutte contre le Coronavirus.

Le 28 mars, une délégation conduite par le quatrième adjoint au maire Édouard Nziengui Nziengui, qu’accompagnaient les forces de l’ordre, a effectué une descente dans plusieurs artères de la capitale gabonaise, notamment aux Charbonnages, Nkembo, Nzeng-Ayong, I.A.I et les PK. Plusieurs étals installés sur le domaine public ont été enlevés.

«Dans un communiqué récent, la mairie de Libreville informait les commerçants, qu’il était strictement interdit de vendre sur les trottoirs. C’est l’un de ses plus gros challenges pour rendre la ville propre. Et avec la pandémie du Covid-19, la lutte est encore plus intense, car pour y arriver les dispositions prises par l’OMS sont claires, telles que relayées par notre gouvernement : pas d’attroupement. Les mauvaises habitudes ont la peau dure malheureusement pour certains», a indiqué un membre de la délégation.

L’opération «libérez les trottoirs» va désormais se faire avec les forces de police nationale, qui viendront en soutien aux agents de l’inspection générale municipale.

Si le maire de Libreville reconnaît que cette opération dérange, il regrette toutefois que les auteurs de ces marchés et étals érigées anarchiquement dans la ville ne veuillent pas se conformer aux prescriptions des autorités, malgré les multiples appels lancés et les campagnes de sensibilisation initiées à leurs endroits. «Nous ne saurons nous astreindre aux seuls avertissements. Il faut agir. Les marchés ont  pourtant été construits dans les arrondissements concernés par cette opération de déguerpissement. Les commerçants savent qu’ils ne doivent pas obstruer les trottoirs et nous ne saurons le tolérer. Nous ferons désormais usage de la répression pour vider ces carrefours pris d’assaut par les commerçants au quotidien», a martelé Léandre Nzué.

 
GR
 

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