One Forest Summit : Branle-bas de combat à Libreville

À une dizaine de jours du «One Forest Summit» devant se tenir du 1^er au 2 mars prochain, c’est le branle-bas de combat dans la capitale gabonaise, en vue de la réussite de l’évènement. A l’effet de quoi, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a réuni ce samedi 18 février à son cabinet, les membres du gouvernement impliqués dans l’organisation. Objectif : faire le point des préparatifs de ce rendez-vous international codirigé par les présidents Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron.

Le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et les membres du gouvernement évaluant les préparatifs du One forest summit, le 19 février 2023, à Libreville. © D.R.

Pour un «One Forest Summit» sans anicroches et imperfections, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze est à la manœuvre. Le samedi 18 février, plusieurs membres du gouvernement ont été réunis en vue de plancher sur les aspects organisationnels de cet évènement environnemental censé remobiliser l’attention politique autour de la sauvegarde des forêts du bassin du Congo, menacées par la déforestation et la surexploitation, et relancer la coopération Nord-Sud.

L’enjeu de cette rencontre gouvernementale, selon le chef du gouvernement, a été de faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs de ce sommet dont l’objectif est de déboucher sur «de nouveaux engagements et des initiatives concrètes sur la progression des connaissances et la promotion de la coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers ; la promotion des chaînes de valeur durables dans le secteur forestier ; le développement des sources de financement innovantes, notamment en explorant les solutions de conservation de la biodiversité fondées sur le marché».

«Nous devons donc nous assurer qu’au 1^er mars, tout se déroule comme sur des roulettes pour la réussite de ces assises et la satisfaction de tous», a fait savoir le Premier ministre. Alain-Claude Bilie-By-Nze a, par ailleurs, laissé entendre que le «One forest Summit» est «un moment important de la lutte globale concernant la protection de l’environnement».

Le listing des délégations officielles a ainsi été passé en revue, de même que les aspects logistiques.  On escompte déjà cinq chefs d’État étrangers en attendant les confirmations des autres délégations.

Durant les deux jours de sommet, se réuniront des chefs d’États et de gouvernements, des scientifiques, des ONG de défense de l’environnement, des institutions financières et chefs d’entreprises. En clair, tous les acteurs concernés par la préservation des forêts tropicales. Ce, d’autant plus que les forêts sont le deuxième plus grand puits de carbone au monde après les océans. «La protection des forêts est donc un enjeu mondial pour la régulation du climat et la préservation de la biodiversité», soulignent les experts.