Oligui Nguema échange avec Bourgi : Retour à petit pas de la «Françafrique» ?
Sans doute pour se remémorer le «bon vieux temps» avec Omar Bongo qu’ils ont tous deux servi avant d’évoquer le futur de la transition en cours au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema et l’avocat franco-sénégalais Robert Bourgi ont récemment échangé en tête-à-tête à Dakar. Une rencontre officieuse qui n’a rien d’anodin au moment où la France perd de son influence en Afrique.
Aucun communiqué officiel. Pas une image n’a filtré. Ce mardi 23 janvier, Africa Intelligence affirme pourtant qu’en marge de sa récente visite officielle de 48 heures au Sénégal, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a rencontré deux fois de suite Robert Bourgi. Les deux rencontres ont eu lieu le même jour, le 19 janvier, au King Fahd Palace à Dakar.
Lors de la première, les deux hommes ont échangé en tête-à-tête pendant plus d’une heure. La seconde rencontre quant à elle s’est faite en compagnie de plusieurs proches du président sénégalais, Macky Sall, révèlent nos confrères sans évoquer davantage le contenu de ces discussions. Ils croient savoir néanmoins que la situation actuelle au Gabon était au centre de ces échanges.
Et l’on devine assez aisément que l’avocat franco-sénégalais, habitué des palais présidentiels africains, a proposé son aide au patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Une aide qui pourrait passer par une meilleure connexion avec l’Élysée, au moment où la France perd de plus en plus de son influence sur le continent.
Proche de Macky Sall, lui-même proche d’Emmanuel Macron, Robert Bourgi espère ainsi tirer parti de la Transition au Gabon après avoir été écarté par le palais Rénovation à l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir. L’avocat, intime d’Omar Bongo, a certainement été en contact avec le nouvel homme fort de Libreville du temps où il était l’aide de camp du défunt président.
6 Commentaires
Aie, là c’est fini!
La phagocytose du chef d’Etat africain qui se croyait malin, a débuté! Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on peut parier que 2025 nous promet de belles choses. Et puis que dans 60 ans, les mêmes problèmes des routes, des écoles, des hôpitaux… de gouvernance, de corruption, de passe-droits, de « même noms aux mêmes postes strategiques juteux », de détournements de fonds publics, de concussion, de tribalisme, d’élections truquées, de contestations sanglantes… en fait, business as usual ( traduit par: circulez, il y a rien à voir!), comme on dit chez dans le Commonwealth… En fait « Nothing new under the sun in Gabon » (traduit par: rien de nouveau sous le soleil gabonais).
Patriotiquement Vôtre !
Relancer la Françafrique dans le schéma laissé par OMAR BONGO serait vraiment une catastrophe. Cette relation est totalement en contradiction avec les ambitions affichées du président du CTRI. On n’a pas besoin de polémiquer, regardons le résultat du développement du Gabon en 56 ans de Françafrique.
La France est un pays parmi les grands d’Europe dont l’intérêt principal est de conserver cette place au détriment de ses anciennes colonies, c’est bien connu de tous. La contrepartie à ça c’est d’assurer aux personnes qu’elle installe ou aide à s’installer pour une longévité au pouvoir. C’est une vieille recette, qui malheureusement semble toujours plaire aux responsables politiques africains. L’Africain aimant le « pouvoir individuel » est l’être le plus docile, le plus apte à accepter ce type d’alliance. Chez l’Africain l’intérêt individuel passe avant celui du groupe, du peuple. Et ça, ça dure depuis la traite négrière.
La françafrique , est une nébuleuse mafieuse, si OLIGUI NGUEMA veut en faire l’arme pour son maintien au pouvoir on est perdus. Point de développement possible. Faut arrêter dès à présent de rêver.
Regardez seulement ce que la Chine a réalisé en si peu de temps en terme d’infrastructures dans toute l’Afrique. La petite France n’a pas réalisé le 1/4 en 60 ans de néocolonialisme.
Faut avoir le courage et s’organiser en interne et avec les autres pays pour rompre avec les bourreaux et perfides trompeurs de toujours, même s’ils sont plus forts que vous.
Le développement de l’Afrique ne passera jamais par la France, elle n’en est pas capable et n’a aucun intérêt. Si on pouvait le comprendre une fois pour toute ce serait bien.
Le CTRI avait promis rendre toutes les informations disponibles sur son site mais celui-ci n’en parle pas du tout. Donc ça veut dire qu’on nous ment et que par conséquent nous sommes obligés d’aller voir ailleurs. Et si Jeune Afrique qui avait proclamé que Sylvia et son fils étaient dehors avait raison? Cette communication est dévastatrice pour le CTRI
Pardon, pas lui. C’est R. Bourgi qui s’est vanté d’avoir offert des costumes de 14.000€ à François Fillon pendant la campagne de 2017. L’argent du Gabon pour payer des costumes… Il revient dans le game… Pauvre Gabon.
Monsieur R. Bourgi ne doit pas revenir à Libreville. C’est un avocat qui n’a jamais défendu des causes nobles. Il est comme un « déchet toxique » dont il faut s’en éloigner. La radioactivité vous file le cancer.
Il a été l’avocat et ami personnel du Président Omar Bongo Ondimba. Son profil n’a jamais intéressé Ali Bongo Ondimba. En clair, ils ne s’entendaient pas.
Comme le souligne Rembourakinda, Maître R. Bourgi « a tué » François Fillon. A qui a profité le « crime »? Hypothèse : Nicolas Sarkosy qui était un ami personnel d’Ali Bongo Ondimba. Celui-là a décerné à ABO la Légion d’Honneur. Pour quelle raison? Aux historiens de nous le dire! Hypothèse: A t-il financé sa campagne électorale? Auquel cas, la Légion d’Honneur serait-elle une contrepartie de son soutien financier à Sarkosy?
En résumé, évitons de réveiller les fantômes du passé! Le Président de la Transition n’a pas besoin de Maître R. Bourgi pour accomplir son office. Le soutien des gabonais.es est son assurance-vie.
L’africain avec le pouvoir, L’africain avec le pouvoir, il est prêt à tout,avec les diables ,demons,ceci la preuve, olingui son discours de mensonges ses conneries de la félicité c’est ça venir ressusciter les cadavres?