A la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1) à Brazzaville au Congo, Brice Clotaire Oligui Nguema a réitéré l’engagement du Gabon en faveur de la préservation de l’environnement. Au cours du huis clos avec les chefs d’États et de gouvernements, le Gabonais a appelé l’assistance à s’engager fortement contre la destruction des forêts et invité chacun au respect de ses obligations.

Brice Clotaire Oligui prononcant son allocution lors des travaux en huis-clos des chef d’Etat et de gouvernement lors de la 1ere Conférence sur l’Afforestation et le Reboisement, le 05 Juillet 2024 a Brazzaville. © Com présidentielle

 

Les travaux de la conférence de Kintele à Brazzaville en République du Congo se sont ouverts avec les segments des experts les 2 et 3 juillet, suivi du segment ministériel le jeudi 4 juillet. Cette première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1) visait la mise en place d’une décennie africaine dédiée à l’afforestation, au reboisement et d’une stratégie mondiale en la matière.

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Le 5 juillet 2024, à la suite du huis clos avec l’ensemble des chefs d’État et de gouvernements, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a appelé l’assistance à s’engager fortement contre la destruction des forêts et rappelé la place importante qu’occupe le Gabon en matière de protection de l’environnement. «Si la déforestation est l’acte par lequel de nombreux États procèdent à la destruction de leurs forêts, l’afforestation et le reboisement quant à eux constituent les processus de reconstitution et de création de celles-ci. C’est pourquoi au regard des menaces climatiques qui pèsent sur notre terre, l’afforestation et le reboisement apparaissent comme une question indispensable à la riposte que les États doivent apporter face au changement climatique», a-t-il déclaré.

Selon le président gabonais, le statut de pays à haute couverture forestière et à faible taux de déforestation conféré au Gabon, traduit le respect du pays dans ses engagements en matière de préservation des écosystèmes. «Je voudrais rappeler le rôle primordial que joue les forêts du Bassin du Congo dans la redynamisation du système climatique mondial et dans la préservation de la biodiversité. Sans nos forêts, les effets déjà visibles des dommages écologiques seraient encore plus virulents», a rappelé Oligui Nguema, avant de poursuivre : «à ce jour, le Gabon assume et il continuera d’assumer ses engagements envers la planète. Nous avons 16 000 hectares à reboiser et 168 000 hectares à restaurer. J’invite de ce fait chaque État au respect de ses obligations».

Tout en reconnaissant les efforts des précédentes initiatives et tenant compte de la nécessité de renforcer les cadres institutionnels et organisationnels au niveau mondial et régional dédiés à l’afforestation et au reboisement et à leurs enjeux socioéconomiques et écologiques, la CIAR1 a tout de même souligné le déficit important de ressources financières en faveur de la gestion durable des forêts. Aussi, au nombre des résolutions prises à l’issue des travaux, l’on note la détermination pour les États de travailler ensemble pour un avenir durable où les forêts en tant que poumons de la planète continueraient à soutenir la vie et le bien-être de toutes les espèces.

La participation du général Brice Clotaire Oligui Nguema à cette grand-messe témoigne d’une part de l’excellence des relations entre le Gabon et le Congo, et d’autre part du rôle important que joue le pays dans la préservation des écosystèmes forestiers. En rappel, le Gabon est un modèle de préservation de l’environnement et un acteur mondial de premier plan en matière d’action climatique.

 
GR
 

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