Après plusieurs mois de négociations, Olam Gabon a signé un contrat social avec les autorités locales et les populations des départements de la Douya-Onoye (Mouila) et Tsamba-Magotsi (Fougamou), dans le cadre du projet des plantations industrielles de palmiers à huile dans la province de la Ngounié.

Gabonreview.com - Plantations de palmiers à huile - © D.R.

«Cette signature est l’aboutissement d’une étude de consultation des populations, qui a démarré depuis décembre 2011, avec les consultations publiques qui ont débouché sur l’étude d’impact environnemental et social disponible auprès des autorités de la Direction de l’environnement», a déclaré Arun Venkataraman, vice-président du projet, relayé par l’Agence gabonaise de presse (AGP).

«Tout ce travail a donné lieu à une série de négociation ayant abouti au Consentement libre informé et préalable (CLIP), condition fondamentale pour la mise en œuvre d’un tel projet qui tient compte du respect des piliers de la gestion durable à savoir l’adéquation économique, l’équité sociale, la comptabilité écologique», a poursuivi Arun Venkataraman.

En octobre 2010, le gouvernement gabonais et le groupe Olam International avaient signé une convention de 1,536 milliards de dollars pour le développement de la culture du palmier à huile et d’engrais ammoniac-urée au Gabon. Mais, comme dans le Woleu-Ntem, où le groupe singapourien souhaite développer le projet de 28 000 hectares d’hévéaculture, nombre de populations s’étaient opposées à cette signature.

Qu’à cela ne tienne, Michel Mouguiama, préfet du département de la Douya-Onoye, a reconnu la grande dimension du projet qu’il a comparé à la naissance d’un enfant qu’il faut maintenant élever. «La signature de ce contrat social semble ne pas être partagée par quelques habitants de quelques villages, mais c’est finalement la loi de la majorité qui a prévalu», a-t-il estimé.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire