Sur le site pétrolier de Perenco Oil & Gas, les employés d’Impact service plus ont manifesté jeudi pour réclamer de meilleures conditions de travail et de vie. Ils ont barricadé l’accès principal et celui du Beach du géant gazier de l’entreprise. 

Les employés d’Impact service plus ont barricadé l’entrée principale du site de Perenco à Batanga, le 6 juin 2024. © GabonReview

 

Les employés d’Impact services plus (ISP) sont en colère contre leur employeur. Le 6 juin 2024 à Batanga, ils ont manifesté leur colère en barricadant l’accès principal et celui du Beach du géant gazier Perenco Oil & Gas Gabon (Pogg). Selon eux, ce ras-le-bol est l’émanation des mauvaises conditions de travail auxquelles ils sont confrontés au quotidien. 

«Aujourd’hui, on se voit lésé par Perenco la société mère ici qui n’a même pas bougé le petit doigt pour venir à la réunion. Si une commission peut être mise en place pour enquêter sur ce que nous subissons, ce sera bien. On ne se lève pas pour rien, mais pour le cas de la CNSS et les jours de récupération, les retards de salaires et d’autres conditions», a fait savoir le porte-parole des populations Glen Mpeindaga. 

Le non-versement des cotisations sociales, l’éternel contrat à durée déterminée, la non-souscription à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, le non-respect de la grille salariale et bien d’autres sont les points que dénoncent les employés d’Impact service plus. «Tant qu’on ne nous prend pas en compte, on ne bougera pas. Même si c’est un an, on restera là, personne ne bouge. Le contrat de travail d’ISP est caduc, il y a des personnes qui sont parties sans jamais toucher leurs cotisations sociales, d’autres licenciés abusivement, etc.», a-t-il ajouté. 

© GabonReview

Une rencontre était prévue le jeudi 6 juin entre les dirigeants d’Impact service plus, Perenco Oil & Gas Gabon et les riverains afin de décider. Malheureusement l’absence du géant gazier a causé l’ire des populations qui ont décidé unanimement de baisser l’activité de ce producteur de pétrole, en érigeant des barricades. «C’est regrettable ! Perenco ne s’est pas présenté à la réunion, les gars ont décidé de fermer le portail, vu que les conditions ne sont pas réunies. C’est des revendications légitimes, personne de nos jours ne peut être payé en monnaie de singe», fustige le coordonnateur départemental du Copil citoyen Donatien Eny. 

Le souhait des populations est que le gouvernement prenne ce problème à bras le corps, afin qu’elles puissent retrouver leur dignité. 

 
GR
 

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