Au Gabon, 17 sujets étrangers ressortissant de la RDC et du Congo Brazzaville ont été appréhendés au cours de l’opération Moukongo 2 dans le massif forestier de Biloungou, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Ils avaient élu domicile dans cette partie du pays pour piller l’or qui s’y trouve. Ces orpailleurs clandestins sont désormais entre les mains de la justice gabonaise et devront répondre de leurs actes.  

Le campement des orpailleurs. © D.R.

 

Au cours d’une opération dénommée Moukongo 2, menée 14 jours durant par un détachement constitué de forces de défense de la Garde républicaine, la gendarmerie et des forces armées, associée à des éléments des Parcs nationaux, dans le massif forestier de Biloungou, dans la province de l’Ogooué-Lolo, 17 orpailleurs clandestins, originaires de la RDC et du Congo-Brazzaville ont été appréhendés. Ces orpailleurs avaient à leur possession des armes à feu et des munitions, et ils se sont installés dans cette partie du pays pour piller l’or qui s’y trouve.

«C’est l’appât du gain qui les attire. Mais nul n’est censé ignorer la loi. Que celui qui veut s’adonner à l’exploitation de nos ressources se rende dans les départements ministériels concernés, et il aura toutes les informations lui permettant d’être en conformité avec la loi», a fait savoir le chef d’état-major général des forces armées, Jean-Bedel Boucka, sur les antennes de Gabon télévision. Selon lui, ces personnes sont entrées sur le territoire national en empruntant des pistes de fortune forestières, avant de s’établir sur les différents sites qu’ils exploitaient.

Selon les autorités, cette violation de la loi ne peut rester impunie, car il y va aussi de la sécurisation des frontières et, partant, du pays. «Toutes les personnes interpellées tombent sous le coup de la loi et elles seront présentées aux instances judiciaires habilitées. Et les procédures en la manière seront engagées contre eux. Les forces armées, en collaboration avec les autres entités de Forces de défense et de sécurité, ne ménageront aucun effort pour juguler ce phénomène au bénéfice des populations», souligne le général des forces armées.

Ces orpailleurs devront répondre de leurs actes devant la justice gabonaise afin de servir d’exemple aux autres personnes qui s’aventureraient dans cette pratique.

 
GR
 

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