Difficultés à s’entendre sur le choix d’un partenaire fiable, soupçons de surfacturation, projets à fort impact social supprimés au profit d’autres jugés moins urgents, à Makokou, la gestion de l’enveloppe de 7 milliards de francs CFA octroyée par le président de la transition en mars dernier ne fait pas l’unanimité. Les délégués spéciaux ont claqué la porte du comité technique.

À Makokou, les délégués spéciaux quittent le comité technique de gestion des 7 milliards de FCFA alloués par le président de la transition. © D.R.

 

À Makokou et dans toutes autres localités de l’Ogooué-Ivindo, aucun projet n’a été lancé près de sept mois après le passage du général Brice Clotaire Oligui Nguema. En mars dernier, dans le cadre de sa tournée républicaine, le président de la transition avait pourtant octroyé une enveloppe de 7 milliards de francs CFA en vue de la réalisation de projets jugés à fort impact social. Il s’agissait notamment d’identifier et de répondre aux attentes des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation, des voiries urbaines, de l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il faut croire que plusieurs mois après, la structure mise en place pour réfléchir à la question a du mal à se décider de quoi faire.

Pire, l’Agence gabonaise de presse (AGP) informe que le collège des délégués spéciaux représentant les quatre départements de la province a décidé de se retirer du comité technique de gestion de ces fonds. Une décision lourde prise au terme de la réunion tenue lundi 30 septembre à Makokou. Ceux-ci expliquent, à en croire une source citée par nos confrères, que certains projets choisis par les populations ont été supprimés par le comité de pilotage qui n’a pas eu le réflexe d’en référer avant au comité technique. Une décision unilatérale qui n’est pas pour créer l’harmonie au sein de ce groupe de travail auquel appartiennent des ministres et des collaborateurs du chef de l’État, tous originaires de l’Ogooué-Ivindo.

Le choix de certains partenaires, dont le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), aurait également créé des réticences de la part des délégués spéciaux qui craignent des dépenses supplémentaires, voire des surfacturations. «Le collège des délégués spéciaux, qui représente les populations, reproche également au comité de pilotage la suppression des projets de transport des produits des populations, des outils de production de toutes les collectivités locales», renseigne l’AGP.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. prince dit :

    cette politique de distribution d’argent n’a rien apporté a ce pays je suis au regret de constater que le nouveau régime se lance lui aussi dans cette gestion clanique du pays on parle de 7 milliards multiplier par 9 provinces ce qui fait 63 milliards a ce jour aucun investissement en vu .63 milliards que ses anciens pdgistes vont se partager pendant ce temps de jeunes gabonais sont au chômage .

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