Œuvres universitaires : Des solutions à moyen terme envisagées pour les étudiants

Le 10 octobre, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) a tenu son troisième conseil d’administration avec en toile de fond les maux qui minent cette entité. Tout ou presque a été passé au crible pour permettre au CNOU de se frayer un meilleur chemin et rassurer les étudiants. «Nous continuons de travailler pour apporter à moyen terme des solutions», a promis le ministre de l’Enseignement supérieur qui a présidé les travaux.

Pr Hervé Ndoume Essingone au sortir du 3e conseil d’administration du CNOU. © D.R.

Les étudiants au Gabon auront-ils accès aux campus universitaires cette année académique 2023-2024 ? Beaucoup souhaitent répondre par l’affirmative et au sortir des travaux du troisième conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CNOU), le ministre de l’Enseignement supérieur a laissé entendre que la question de l’hébergement des étudiants figure en bonne place parmi les préoccupations. «Je parlerai aujourd’hui de la question de l’hébergement de nos étudiants qui est conditionnée pour l’USTM ou pour l’USS par la réhabilitation des campus or nous savons que les campus jouent un rôle social extrêmement important dans la vie de l’étudiant», a-t-il dit.

Pour Hervé Ndoume Essingone, les campus participent à l’équilibre de la vie de l’étudiant, ce dont il a besoin pour convenablement mener à bien ses activités pédagogiques. «Or ces deux campus sont aujourd’hui fermés. Celui de l’UOB a bénéficié d’une réhabilitation, mais faute d’équipement, il n’est pas fonctionnel. Donc aujourd’hui le CNOU est confronté à cette difficulté ne pouvant pas assurer sa mission», a commenté le ministre. Ce troisième Conseil d’administration a mis en exergue les maux qui minent cette entité entre problème d’insécurité et insuffisance des infrastructures sportives, le ministre s’est voulu rassurant. «Je dirai à nos étudiants que leurs problèmes sont connus de la hiérarchie que je constitue», a-t-il déclaré. 

«Nous nous attelons à faire en sorte qu’au moment où les activités académiques démarrent, que la vie sociale démarre également. Avec elle, les problèmes de restaurant, les problèmes liés à l’hébergement et que nous continuons de travailler pour apporter à moyen terme des solutions à l’ensemble des étudiants de nos bassins pédagogiques», a-t-il promis. Un état des lieux avec l’ensemble des administrateurs des différents établissements sous tutelle a été fait autant qu’une projection sur 2024 en identifiant les grands objectifs et, a-t-il précisé, «en considérant que ces objectifs doivent être réalistes compte tenu des contraintes économiques et financières que notre pays peut être amené à connaître».