En marge du lancement officiel de la campagne Octobre rose, le ministre Madeleine Berre a présidé le 6 octobre, la cérémonie marquant le début de cette campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus, au sein du ministère de la Fonction publique. Les agents du ministère ont été sensibilisés par la Dre Nathalie Ambounda, gynécologue obstétricienne, qui assure que des cas de rémission sont enregistrés au Gabon.

Madeleine Berre entourée de ses collaborateurs et agents du ministère le 6 octobre. © D.R.

 

La sensibilisation sur les cancers du sein et du col de l’utérus dans le cadre de la campagne Octobre rose s’est invitée le 6 octobre, au ministère de la Fonction publique. «Il était de notre devoir, pour montrer notre engagement dans le cadre de cette campagne, de mener des activités qui poussent les femmes à aller se faire dépister», a déclaré Habiba Issa épouse Yanga , la secrétaire générale du ministère de la Fonction publique. Durant tout ce mois a-t-elle expliqué, le ministère a prévu des activités en phase avec le thème de cette année, « La vie saine ». Notamment, des séances de dépistage tous les jeudis au Centre hospitalier universitaire (CHU) mère enfant Fondation Jeanne Ebori et de fitness tous les vendredis au ministère.

«Nous avons prévu des moyens de transport pour accompagner les femmes vers les lieux de dépistage», a précisé Habiba Issa. Si elle a indiqué que «le mot d’ordre c’est dépistage», le Dr gynécologue obstétricienne Nathalie Ambounda qui a entretenu les agents a invité ces dernières à adopter des comportements sains. «Il s’agit d’avoir une alimentation avec des fruits et légumes, de pratiquer de l’exercice physique et naturellement, se faire dépister», a-t-elle fait savoir. «On explique bien que même à la maison, le dépistage du sein par le partenaire peut être bénéfique pour la femme», a-t-elle ajouté indiquant que de plus en plus de femmes se remettent du cancer du sein.

Vue des officiels et l’assistance le 6 octobre. © D.R.

De plus en plus de rémissions

«Au début dès qu’on détectait elles mourraient et aujourd’hui comme on détecte tôt, on arrive à avoir des femmes qui sont en rémission», a déclaré Nathalie Ambounda. «On voit des femmes aujourd’hui qui sont complètement guéries du cancer du col de l’utérus», a-t-elle assuré regrettant le fait que plusieurs femmes arrivent encore tardivement à l’hôpital «parce qu’elles ont pris des couloirs chez des prestataires qui n’ont pas su donner des coins adaptés à leurs cas». Le Dr qui soutient que la prise en charge, lorsque la tumeur est détectée très tôt est possible au niveau du Gabon, affirme «pour le cancer du col de l’utérus, découvert tôt tout gynécologue au Gabon peut traiter ce cancer».

Détecté à un stade avancé, a-t-elle dit, ce cancer peut se guérir avec des séances de chimiothérapie et radiothérapie à l’Institut de cancérologie de Libreville (ICL). «Celles qu’on a vues en 2014 avec leurs cancers, vivent encore aujourd’hui parce qu’elles ont été traitées, elles sont guéries», a-t-elle fait savoir soulignant qu’il y a également plusieurs  cas de rémission pour le cancer du sein. «Nous les voyons aujourd’hui. La question qui reste c’est celle de savoir à quel moment elles vont témoigner. Sinon elles existent bien», a-t-elle déclaré.

 

 
GR
 

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