Une conférence de sensibilisation sur le cancer du sein a eu lieu le 25 octobre à la Cour des comptes, organisée par le comité genre de la haute juridiction financière, à l’occasion de la campagne «Octobre rose». Un moment d’écoute et de partage utile sur ces maladies silencieuses qui nous concernent tous.

Symbolisée par un ruban rose, véritable signe de ralliement mondial, la campagne de mobilisation pour la lutte contre les cancers féminins (Octobre rose) a pour vocation de convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce et de faire progresser la recherche. © D.R.

 

Les magistrats de la Cour des comptes ont, le 25 octobre, terminé un peu plus tôt leur service pour se disposer en compagnie du cancérologue médical, Bidaye Mambenda épouse Moutsinga, à la démystification du cancer du sein, un préalable fondamental pour l’organisation d’une stratégie de lutte contre le cancer dans le domaine de la prévention, la détection précoce et la mobilisation sociale. 

Afin de faire évoluer les comportements de ces magistrats par la communication et l’information sur la lutte contre le cancer, le docteur Bidaye Mambenda épouse Moutsinga s’est appliquée dans un premier temps à travers un jeu de question-réponse à démystifier la maladie cancéreuse, casser les tabous, préjugés et idées reçues. Les principaux facteurs de risque du cancer du sein, la tranche d’âge la plus touchée, les premiers signes, les moyens efficaces de risques, toutes ses questions ont été passées au peigne fin. 

«Le Quiz, le jeu de question-réponse est un exercice interactif, qui nous permet de participer à la vulgarisation sur ces questions qui sont assez délicates. Le Quiz nous a permis d’introduire le sujet avant de faire la présentation, mais également à chacun d’évaluer ses connaissances sur le sujet. Les magistrats de la Cour des comptes ont des idées reçues. C’est un domaine de spécialité, il y a des choses quand on n’a pas été formé, on peut ne pas connaître. C’est pour cela que ces opérations de sensibilisation sont très importantes», a indiqué le cancérologue médical.

Le cancer du sein est une maladie fréquente liée à l’apparition et au développement excessif de cellules anormales dans le sein. Bien que pouvant apparaître avant, le cancer du sein est plus fréquent après 50 ans. Les hommes aussi sont concernés. Selon la spécialiste, chaque femme devrait pouvoir procéder au dépistage par une auto-palpation de ses seins une fois par mois. «C’est le meilleur geste préventif du cancer du sein à faire réaliser au moins une fois par an. Pour identifier toutes modifications des seins. En cas de modification éventuelle, il est recommandé de consulter son gynécologue pour une visite de contrôle», a-t-elle insisté. 

Satisfaits de cette rencontre et de la connaissance acquise au sujet du cancer du sein, les magistrats n’ont pas manqué de témoigner leur reconnaissance à l’endroit des organisateurs. Le premier président, René Aboghe    Ella a traduit cette gratitude par des paroles. «Nous avons une fois ici la démonstration que l’information est une richesse. Lorsqu’on entend parler de ces questions, on est loin d’imaginer en réalité la difficulté et la souffrance de ceux qui sont atteints de ces tumeurs. Nous remercions la fondation Sylvia Bongo Ondimba qui est promotrice de cette initiative dans notre pays». 

Symbolisée par un ruban rose, véritable signe de ralliement mondial, la campagne de mobilisation pour la lutte contre les cancers féminins (Octobre rose) a pour vocation de convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce et de faire progresser la recherche. C’est aussi l’occasion de mettre en lumière celles et ceux qui combattent cette maladie, d’intensifier l’information et la sensibilisation et de réunir encore plus de fonds pour aider les équipes de chercheurs et soignants.

 
GR
 

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