Obsolescence du système des retraites : Dr Obiang Ndong accuse ses prédécesseurs
Auditionné par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour comprendre la crise des retraites qui perdure, le ministre des Affaires sociales a reconnu l’obsolescence du système due, selon lui, aux anciens ministres qui, bien qu’ayant eu de bonnes idées, ont préféré rester au stade des intentions plutôt que de les mettre en pratique pour le bien des retraités.
Ouverts le 6 septembre dernier, les travaux de la deuxième session ordinaire du CESE portent principalement sur la crise des retraites vécue au Gabon depuis plusieurs années. Pour mieux en comprendre les causes, quand bien même ils avaient déjà pointé l’obsolescence du système, les conseillers ont souhaité entendre le gouvernement sur le sujet. Chose faite lundi 19 septembre avec l’audition du Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Et, face à ces interlocuteurs, le ministre de la Santé et des Affaires sociales a reconnu l’inadaptation au contexte actuel du système des retraites dans le pays. «La problématique posée est fondée. S’agissant du régime des pensions, les textes qui la régissent datent de 1978. Cela voudrait dire qu’en réalité nous n’avons pas adapté les pensions retraites aux exigences environnementales, économiques et sociales actuelles», a reconnu le membre du gouvernement.
À qui la faute ? Dr Guy Patrick Obiang Ndong a tout rejeté sur ses prédécesseurs. «Nous avons eu plein de responsables qui avaient de bonnes intentions, mais malheureusement [ils] ne sont arrêtés qu’à ces intentions», a-t-il déclaré, non sans manquer de tresser des lauriers au gouvernement actuel qui, selon lui a fait preuve de courage en lançant notamment la réforme de la CNSS dont les résultats sont attendus en mi-2023.
2 Commentaires
La politique calquée à l’occidental que nous pratiquons ne va nous emmener nulle part.
Il faut apprendre à se dire les choses comme dans les corps de garde de nos villages si on veut résoudre efficacement les problèmes.
Tout le problème est l’immixtion des décideurs dans toutes les régies financières du pays. Le DG qui est nommé a le devoir d’alimenter les caisses noires du régime, sinon il sera écarté au prochain conseil des ministres. L’affaire de Gabon oil l’a clairement révélé, le DG devrait décaisser de l’argent au profit de madame Sylvia BONGO et sa fondation. Et c’est partout pareil, faut le savoir. Dans ces conditions il n’est pas possible de gérer sainement les caisses de retraite ou les grandes entreprises parapubliques.
Dire que les prédécesseurs ont eu de bonnes intentions et n’ont rien réalisé c’est la pure langue de bois. Ca n’avance à rien, les reformes annoncées n’avanceront à rien si le systèmes prédateur ne change pas en profondeur. Un DG qui aura de la personnalité, de l’autorité, qui voudra améliorer les chose au profit des retraités et s’opposera aux injonctions du régime ne mettra pas longtemps à son poste. Ca c’est là l’une des principales cause de cette incapacité pour un pays riche comme le Gabon avec moins d’un million de retraités à garantir de jours paisibles aux anciens qui ont servi le pays.
C’est désolant, c’est une honte. Malheureusement dans ces cercles qui ont confisqué le pouvoir ils ne savent pas ce que signifie la honte. Ce qui compte c’est la bouffe, tant pis pour les faibles.
Vous êtes des sorciers!!!Faire cela a des personnes qui ont cotise leur argent pendant plusieurs années!Dieu s’occupera de vous,sachez que demain ne vous appartient pas…..