La firme technologique suisse, Swuiss Authentis, dont les représentants ont été reçus la semaine dernière au cabinet du ministre gabonais de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information pourrait être un des principaux partenaires des militaires au pouvoir dans leur ambition de moderniser davantage les services publics dans le pays. Un examen des opportunités d’affaires a officiellement été lancé.

Moment de la séance de travail au cabinet du ministre de l’Économie numérique, le 13 septembre 2024 à Libreville. © D.R.

 

Poursuivre et achever le processus de numérisation des services publics au Gabon afin de les rendre plus efficaces face aux nombreuses critiques et plaintes des usagers. Telle est l’ambition des militaires au pouvoir qui se sont mis en quête de nouveaux partenaires technologiques, aussi bien sur le continent, dans la sous-région de l’Afrique centrale, qu’en Occident. En cela, Swuiss Authentis est déjà présentée comme un probable partenaire du Gabon en la matière. Des représentants de la société suisse ont eu une séance de travail vendredi 13 septembre à Libreville avec le général Bonjean Rodrigue Mbanza qui dit être en «prospection dynamique».

Des représentants de la société Swuiss Authentis lors de la réunion à Libreville. © D.R.

Si cette société est spécialisée dans les solutions numériques pour divers secteurs, dont la sécurité routière, le ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information dit être attiré par son expertise en matière d’authentification des actes d’état civil. Ce qui, selon lui, «est particulièrement pertinent pour notre pays».

«J’ai demandé à mes collaborateurs d’examiner attentivement les différentes solutions proposées afin de déterminer leur adéquation avec nos besoins. Le Gabon demeure résolument ouvert à toutes les propositions technologiques innovantes et s’engage pleinement dans sa stratégie pour devenir un hub technologique en Afrique centrale. Je suis convaincu que ces avancées contribueront à renforcer notre développement numérique et à améliorer nos services publics», a posté le membre du gouvernement sur sa page Facebook.

En juin dernier, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gabon à contracter un emprunt de 56,2 millions d’euros auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), une entité de la Banque mondiale. Cet argent permettra notamment de financer le projet Digital Gabon qui vise la dématérialisation des procédures de l’administration publique.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Le Problème au Gabon est la corruption, l’hypotisme et les loges.Informatiser c’est bien, mais où sont les gabonais formés dans Les TIc?olingui et sa ne veulent pas recruter les jeunes diplômés qui maîtrisent les outils informatiques.

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