Nommée présidente du conseil d’administration (PCA) de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) lors du Conseil des ministres du 19 décembre 2024, Prisca Koho épse Nlend a officiellement pris ses fonctions ce mercredi 15 janvier 2025. Pour mettre en œuvre la vision du gouvernement dans le domaine du numérique, elle plaide pour que l’ANINF engage une réflexion profonde en vue de permettre son orientation vers l’économie de la donnée.

Prisca Koho épse Nlend recevant les dossiers dont elle aura désormais la charge. © GabonReview

 

Nommée en remplacement de Ruffin Ndouongo, au poste de président du conseil d’administration (PCA) de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), Prisca Koho épse Nlend a officiellement pris ses fonctions ce mercredi 15 janvier 2025. «En prenant mes fonctions, je suis pleinement consciente du rôle central de l’ANINF dans la transformation digitale de notre administration», a-t-elle déclaré rappelant que la vision stratégique du gouvernement dans le domaine du numérique s’articule autour de cinq axes : accélérer et optimiser le développement des infrastructures numériques, stimuler et accélérer le développement de l’entrepreneuriat numérique.

Mais aussi, l’innovation et le commerce électronique, optimiser la digitalisation des services publics, renforcer le cadre réglementaire et légal favorable à l’éclosion du numérique, renforcer la coopération internationale en matière de développement des TIC. «Afin de renforcer ce cadre stratégique, il y a lieu également de permettre à l’ANINF d’engager dès à présent une profonde réflexion en vue de permettre son orientation vers l’économie de la donnée aujourd’hui au cœur de la transformation numérique mondiale», a déclaré Prisca Koho Nlend qui rappelle que la donnée encore appelée data est devenue la nouvelle ressource stratégique du XXIe siècle.

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L’ANINF, a-t-elle souligné, devra jouer un rôle clé dans la création d’un cadre juridique approprié pour la gestion et l’exploitation desdites données. Ce qui impliquerait d’investir dans des infrastructures modernes. «Il me faut toutefois préciser que la gestion de ces données soulève des enjeux majeurs, notamment en matière de sécurité, de souveraineté et d’éthique», a-t-elle dit précisant que l’ANINF doit veiller à ce que les données soient protégées contre les cyber menaces et qu’elles soient utilisées de manière responsable, respectant les droits et la vie privée. Si elle s’est dite reconnaissante pour sa nomination, le ministre de l’Économie numérique l’a invité à poursuivre et accélérer la dynamique déjà engagée.

Notamment, dans le cadre de la transformation digitale de l’administration gabonaise. Selon le général de brigade Bonjean Rodrigue Mbanza, Ruffin Ndouongo a permis à l’ANINF de disposer d’une importante feuille de route dont l’horizon final est fixé en 2026en plus d’avoir permis à l’Agence de se doter d’une Convention collective. Il revient donc à la promue d’engager l’ANINF dans un processus d’amélioration continue de ses activités pour aligner son fonctionnement sur les objectifs stratégiques du secteur fixés par le gouvernement, «le numérique étant un secteur prioritaire». «Parmi ces objectifs, la réalisation du programme Gabon digital occupe une place centrale», a déclaré Bonjean Rodrigue Mbanza.

 
GR
 

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