Ce mardi 7 janvier 2025, sous l’égide du ministre de l’Économie numérique, le général Bonjean Rodrigue Mbanza, Airtel Gabon a signé un cahier des charges marquant l’octroi de la première autorisation technologiquement neutre pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau fixe au Gabon. Cet accord, paraphé par le président de l’ARCEP, Célestin Kadjidja, et le directeur général d’Airtel Gabon, Thomas Herbert Gutjahr, inscrit l’opérateur au cœur de la stratégie nationale de transformation numérique, promettant des retombées significatives pour les entreprises et les particuliers.

Airtel Gabon devient le premier opérateur à obtenir une autorisation technologiquement neutre pour établir et exploiter un réseau fixe accessible au public. © GabonReview

 

Célestin Kadjidja, président de l’ARCEP, et Thomas Herbert Gutjahr, directeur général d’Airtel Gabon, officialisant la signature de l’accord. © GabonReview

Sous l’impulsion du président de la transition et avec le soutien du ministère de l’Économie numérique, Airtel Gabon devient, depuis ce 7 janvier 2025, le premier opérateur à obtenir une autorisation globalement technologiquement neutre pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau fixe ouvert au public. Ce cadre réglementaire inédit permettra à l’opérateur de fournir des services de communications électroniques sur l’ensemble du territoire national.

« Le premier document, c’est le cahier des charges qui établit les droits et obligations d’Airtel Gabon pour l’installation et le déploiement d’un réseau FTTH en fibre optique. L’opérateur devra respecter des conditions strictes d’exploitation afin de garantir une connectivité haut débit, essentielle à l’ère du Big Data et de l’intelligence artificielle », a précisé Célestin Kadjidja, président de l’ARCEP.

Cette autorisation ouvre à Airtel Gabon la possibilité de fournir des services Internet haut débit via la fibre optique pour les particuliers et les entreprises, de déployer des solutions d’accès Internet dans les zones isolées où les technologies conventionnelles sont inefficaces, et d’offrir des services de transport de données par faisceaux hertziens à d’autres opérateurs économiques sur tout le territoire national.

Vers une concurrence accrue et des prix réduits

Avec cette autorisation, Airtel Gabon rejoint Move Africa Gabon Télécom et GVA Canal+, déjà actifs sur le marché de la fibre optique. Cette concurrence renforcée devrait, selon Célestin Kadjidja, « avoir un impact direct sur les prix et améliorer l’inclusion numérique dans notre pays ».

Thomas Herbert Gutjahr, directeur général d’Airtel Gabon, a également mis en avant les avantages pour les consommateurs : « Avec cette licence, nous intensifions notre engagement à réduire la fracture numérique. Nous pouvons désormais fournir de l’Internet par fibre optique, ce qui était auparavant hors de notre portée. Cela profitera aux particuliers, aux entreprises et contribuera à dynamiser l’économie numérique gabonaise. Nous étions exclus de ce marché, mais aujourd’hui, nous sommes en mesure de rivaliser avec les autres opérateurs ».

Une ambition nationale et internationale

Le général Bonjean Rodrigue Mbanza, ministre de l’Économie numérique, orchestrant cette avancée majeure pour le secteur numérique gabonais. © GabonReview

En connectant les Gabonais, aussi bien dans les zones urbaines que rurales, Airtel Gabon ambitionne de renforcer leur participation à l’économie numérique mondiale. « Notre objectif est de connecter les Gabonais, où qu’ils se trouvent, et de leur fournir les outils nécessaires pour s’intégrer pleinement dans l’économie numérique », a conclu M. Gutjahr.

Ce nouvel accord positionne Airtel Gabon comme un acteur majeur de l’écosystème numérique gabonais, tout en favorisant un environnement digital inclusif et compétitif au Gabon.

 
GR
 

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