De façon gratuite et dans le but de leur permettre de rompre avec le chômage, l’École 241 qui forme aux nouveaux métiers du numérique se propose d’accompagner 30 jeunes vivant dans la capitale économique du Gabon. Des échanges avec les potentiels élèves ont eu lieu le week-end dernier à la foire municipale.

Moment des échanges avec les potentiels futurs élèves. © Gabonreview

 

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À Port-Gentil, trente jeunes seront formés gratuitement aux nouveaux métiers du numérique. L’initiative de l’École 241, financée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers son programme «Déclic» et adressée aux personnes des deux sexes, sans emploi, âgées entre 18 et 50 ans, vise à mettre sur le marché du travail une main-d’œuvre qualifiée permettant de répondre aux besoins de plusieurs entreprises dans le domaine du numérique.

Il s’agira notamment de leur donner des outils en termes de développement web et le web mobile, entre autres. Mais avant cette formation proprement dite, les responsables de l’établissement spécialisé dans l’enseignement sur les solutions numériques ont tenu à échanger avec les potentiels futurs élèves. C’est ainsi que plus de 400 personnes s’étant préalablement inscrites en ligne ont été entretenus les 11 et 12 février derniers, dans la salle polyvalente de la foire municipale par Sylver Boussamba et Sylvie Touré, respectivement président fondateur et directrice de l’École 241. Les partenaires de l’école, parmi lesquels l’Office national de l’emploi (ONE), ont également pris part à cette rencontre avec les candidats.

Il s’est agi, pour les promoteurs de présenter leur structure dont un bureau sera bientôt ouvert dans la capitale économique du Gabon, mais surtout de répondre aux questions et aux préoccupations des candidats. Prévue pour une durée de 7 mois, la formation sera précédée d’une phase de test en ligne qui démarre ce mardi 15 février et par une phase de tête-à-tête en présentiel le 7 mars prochain. Ce ne sera donc qu’à la suite de ces deux phases qu’une liste définitive de 30 bénéficiaires de la formation sera établie. Ceux-ci seront soumis à une autre étape appelée «la prairie».

«Cette étape consiste pour les candidats à vivre, en un temps très court, tout ce qu’ils verront en 7 mois. C’est une étape que nous affectionnons particulièrement. Elle permet de déterminer qui a les capacités véritables ou non d’aller jusqu’au bout de la formation», explique Sylvie Touré.

 

 
GR
 

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