Avec le soutien de l’Unesco et en collaboration avec l’Atelier dramatique Eyeno, la Fédération culturelle et artistique Samba lance ce vendredi 9 décembre à l’Institut français du Gabon (IFG) la saison culturelle 2022-2023 avec le spectacle «Numb», qui mêle théâtre, danses traditionnelles, littérature et art oratoire.

Le metteur en scène Michel Ndaot (extrême droite) et les représentants de l’IFG, de l’Unesco et de la Fédération «Samba», le 7 décembre 2022. © Gabonreview

 

40 artistes sur scène, dont la plus jeune est âgée de 16 ans. Des textes puisés dans la production de près d’une dizaine d’auteurs gabonais, des chants du territoire, mais surtout des danses empruntées au riche répertoire national (Bwiti, Ndjobi, Ikoku, Mengane…), le tout mis en scène par l’un des plus talentueux comédiens et dramaturges gabonais : Michel Ndaot. Ce vendredi s’ouvre à l’IFG la saison culturelle 2022-2023 de la Fédération culturelle et artistique Samba, en collaboration avec l’Atelier dramatique Eyeno, et grâce au soutien de l’Unesco.

«Numb» (jeune femme en langue Ipunu) est le nom du spectacle qui lance ladite saison. Et si son metteur en scène a avoué ne pas être  capable de dire précisément s’il s’agit d’une pièce théâtrale ou d’un ballet, préférant le terme «théâtre-ballet», c’est que ce spectacle promet d’être inoubliable par sa richesse.

«C’est le résultat de 4 mois de répétition, de travail intense démarré par l’écriture, confie Michel Ndaot. La base du spectacle, c’est la danse, mais il a fallu trouver un fil conducteur, ce qui nous a amenés à l’héroïne Numb. Cette jeune femme représente pour nous celle qui sauvegarde le patrimoine culturel gabonais, et en réalité toutes les femmes. Il s’agit donc d’un voyage à travers le pays, une très belle aventure qui se donne à découvrir.»

© D.R.

«un spectacle pluridisciplinaire»

Comme pour résumer, Thierry Ndoumou Loudy, président de la Fédération «Samba», présente le spectacle dont il assure la direction artistique comme «le Gabon en miniature». «C’est un spectacle pluridisciplinaire, un voyage à travers les différents foyers rythmiques de l’univers culturel gabonais», appuie celui qui perçoit l’évènement comme une suite logique du mouvement ResiliArt Covid-19 qu’il a managé au niveau national.

Même son de cloche pour Thierry Nzamba Nzamba qui assure n’avoir pas hésité à accepter de soutenir ce nouveau projet porté par la Fédération «Samba». «Pour nous, soutenir ce spectacle allait de soi, particulièrement après la période Covid et le mouvement ResiliArt dont c’est finalement une suite logique. Mais nous nous sommes demandé comment poursuivre cette initiative en profitant de la levée des mesures restrictives, notamment en regagnant les salles. Et ce spectacle tombait à point nommé. Mais notre intérêt a surtout été suscité par l’idée qui nous a été présentée, qui prenait en compte la diversité que nous défendons à l’Unesco. Mais en fin de compte, c’est notre job de soutenir les artistes, et nous le faisons avec plaisir», explique l’administrateur du programme Culture du bureau de l’Unesco à Libreville.

Rendez-vous est donc pris pour le vendredi 9 décembre à 19h à l’IFG.

 
GR
 

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