Nuit du talent : Une première édition «au-delà des attentes !»

Évènement culturel porté par le ministère de la Culture et des Arts, la première édition de «La Nuit du talent» a livré sa cuvée de lauréats, le 25 novembre à Libreville. Rehaussé par la présence du président de la République, Ali Bongo Ondimba, l’événement a été au-delà des attentes des participants. Des trophées et des sommes mirobolantes ont été distribués aux acteurs culturels sélectionnés parmi lesquels les «mastodontes» tels que Pierre Claver Akendengué, Omar Defundzu, Papé Nziengui, Vyckos Ekondo ou encore Hilarion Nguema.

Les artistes, toutes catégories confondues, posant avec le président Ali Bongo Ondimba, le 26 novembre 2022. © Facebook/alibongoondimba

Organisée pour célébrer et promouvoir le génie créatif des acteurs culturels nationaux et susciter l’émulation chez les artistes en herbe, la première édition de «La Nuit du talent» a tenu toutes ses promesses, le 25 novembre à Libreville. Loin d’être une simple cérémonie de remise des prix, l’événement a été rehaussé par la présence du président Ali Bongo Ondimba. Le raout aura, en tout cas, été une excellente «marque de reconnaissance», un sacre des artistes, acteurs culturels gabonais, toutes catégories confondues.

Pape Nziengui, Vyckos Ekondo et Hilarion Nguema, le 26 novembre 2022. © Facebook/alibongoondimba

Annoncé le 13 octobre dernier lors du Conseil des ministres, la «Nuit du talent» vient de récompenser, un mois plus tard, l’ingéniosité gabonaise, particulièrement celle des artistes gabonais qui se sont distingués pendant et après la pandémie de Covid-19. Mais au-delà, il s’agissait d’un bel hommage et d’une marque de reconnaissance, par le Gabon, de ses femmes et hommes de lettres, arts et culture.

Avant le déroulé de la cérémonie, le ministre en charge de la Culture et des Arts a, en effet, rappelé que «La Nuit du talent» a été acté pour récompenser la créativité, la densité et l’originalité du travail des artistes, des hommes de lettres, de cultures et des arts». Et le Pr Patrick Mouguiama-Daouda, d’ajouter : «cette initiative, Monsieur le président de la République, votre initiative, est une haute marque de votre inclinaison pour la culture et les arts. Mais, c’est aussi la matérialisation de votre engagement en tant que président de la République à développer tous les secteurs porteurs et novateurs de notre économie, ici et précisément celui de notre patrimoine des industries culturelles et créatives».

Des artistes hautement confirmés, mondialement reconnus (Pierre Claver Akendengué, Omar Defundzu, Papé Nziengui, Vyckos Ekondo et Hilarion Nguema, notamment) en passant par les débutants, tout le monde a été pris en compte dans le casting de cette première édition. En clair, la manifestation a réuni plusieurs événements organisés en un.  «Nous avons réuni ici, musiciens, comédiens, cinéastes, humoristes, écrivains,  réalisateurs etc. C’est notre manière de célébrer la culture, patrimoine matériel ou immatériel», a fait savoir le Pr Mouguiama-Daouda.

78 candidats ont été nominés pour plus d’une quarantaine de prix décernés aux différents lauréats, répartis-en 8 catégories. Au final, des prix allant de 500.000 à 20 millions de francs CFA ont été attribués. Les vainqueurs, à l’exemple de L’oiseau Rare, meilleur artiste toutes catégories confondues, ou NG Bling, meilleur artiste Hip hop, empochent la somme de 2 millions de francs CFA.

Les prix spéciaux, offerts par le chef de l’État en reconnaissance du travail abattu et accompli, dans leur domaine, par les musiciens, comédiens, cinéastes, humoristes, écrivains, réalisateurs etc. allaient de 2,5 millions 20 millions de CFA. Pour ce dernier montant, trois grands noms du monde de la culture gabonaise ont été distingués : Pierre Claver Akendengué, Omar Defundzu et Serges Abessolo. Ils recevront également un terrain de 500 m² assortis de titres fonciers.

Avant leurs prix reçus des mains d’Ali Bongo, Hilarion Nguema, Vyckos Ekondo et Papé Nziengui ont été revalorisés par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, via d’autres prix spéciaux, d’une enveloppe de 10 millions pour chacun, également offerts par le chef de l’État. Si cette édition s’est déroulée dans un hôtel de la place, le ministre de la Culture et des Arts a laissé entendre qu’ils s’activent «pour la mise à disposition des salles de spectacles, d’exposition et de conférence». Vivement que la deuxième édition se déroule dans une salle de spectacle nationale et qu’un centre culturel national soit construit.