Dans le cadre des relations de bon voisinage avec les riverains de la Zone d’investissement spéciale de Nkok, les représentants du groupe Arise ont distribué le week-end dernier aux populations environnante 1 000 kits scolaires, ainsi que 4 tonnes de viandes bovines issues de leur abattoir situé dans la Zone économique spéciale de Moundou au lieu-dit Tchad.

Le directeur pays du groupe Arise, Igor Simard remettant un kit scolaire à une riveraine, le 2 décembre 2023. © D.R.

 

L’esplanade de la marie du 2e arrondissement de la commune de Ntoum a servi de cadre à la cérémonie de remise de 1 000 kits scolaires et 4 tonnes de viandes bovines (de la marque Viand’Or) issues de l’abattoir situé dans la Zone économique spéciale de Moundou au lieu-dit Tchad, aux populations environnantes. Cette initiative du groupe Arise s’inscrit dans le cadre des relations de bon voisinage avec les riverains de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok où sa filiale GSEZ mène ses activités.

Le directeur pays du groupe Arise, Igor Simard, a exprimé la fierté du groupe de contribuer au développement de la commune. «C’est pourquoi nous avons estimé que nous devons aussi rendre ce que nous avions reçu gracieusement des populations qui ont bien voulu nous accueillir», a déclaré Igor Simard, avant de décliner la provenance des produits distribués. «La viande que nous vous offrons revient du Tchad. Nous avons également une Zone économique spéciale dans ce pays où nous produisons de la viande bovine. Raison pour laquelle, nous souhaitions la faire découvrir aux populations de Libreville et de Ntoum en particulier». Il a également informé de la disponibilité des produits Viand’Or dans les magasins de la Société alimentaire de la Nomba (SANgel) et dans ceux de la Société d’importation de produits alimentaires surgelés (Sipagel).

© D.R.

Pour sa part, la mairesse de la commune de Ntoum, Anastasie Bekale a salué l’action du groupe Arise à l’endroit des citoyens, «cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions positives à caractère social, posées par l’entreprise dans cette localité depuis plusieurs années», disait-elle, en adressant ses sincères remerciements au groupe pour ce geste inestimable posé à quelques semaines de la fin de l’année. Elle a également saisi cette occasion pour solliciter la poursuite de telles actions. 

Cette cérémonie a également permis au préfet, Annie Nicole Mefoumane Mboumba Khassa, représentant le gouverneur de la province de l’Estuaire, d’évoquer un certain nombre de préoccupations sociales et économiques qui prévalent dans cette localité administrative. «Le département du Komo-Mondah et son chef-lieu, la Commune de Ntoum, connaissent en effet de nombreuses difficultés dans des domaines divers. M. le directeur général, vous avez ouï-dire, je suppose, qu’il y a eu des inondations depuis l’arrivée des pluies. Les populations sont sinistrées. Beaucoup d’entre elles sont victimes d’inondations», a expliqué Annie Nicole Mefoumane Mboumba Khassa. À cette liste non exhaustive, s’ajoutent également la formation, le chômage des jeunes et le manque d’autonomisation des jeunes filles mères. Le préfet a invité les responsables du groupe Arise à s’impliquer davantage aux côtés des autorités locales et à continuer cet élan de solidarité.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Les gabonais ne veulent plus de dons, nous réclamons notre dignité. Arise nous ne sommes plus à l’ère kounabéliste

    • ada dit :

      Je suis désolé le problème ce n’est pas Arise mais plutôt les gabonais nous avons vendu notre dignité, les gabonais aiment les miettes quand ils peuvent avoir plus. Pendant que le pays écrit peut être sa plus belle histoire la population comme des mendiants est toujours là à courir après les dons et vous demandez que les choses changent, cette viande ils vont la manger pendant combien de jours? ils ne réfléchissent même pas pendant ce temps ce groupe Arise va toujours bien voler le pays. Donc d’une part il est dit: <> d’autre part madame Annie Nicole Mefoumane Mboumba Khassa explique qu’il y a un problème de formation et elle parle du chômage des jeunes . Le développement de la commune dont parle le directeur se situe à quel niveau? de la viande qui revient du Tchade qu’ils vendent au population? Je ne comprends pas

  2. Akoma Mba dit :

    On se croirait au Moyen-
    Âge et pas au XXIème siècle. On ne donne pas du poisson. Il faut enseigner à pécher. Pauvre Gabonais

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