Novembre Bleu : Sobraga offre un «blue talk» autour des pathologies masculines !

Quelques jours après le «café rose», pour échanger autour des cancers féminins, la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) se consacre en ce mois de novembre à la problématique des maladies masculines à travers des opérations de sensibilisation autour du «blue talk» et de dépistage des cancers de la prostate et des testicules, tous les jeudis.

Le chirurgien-Urologue Ghislain Mbadinga-Nzamba sensibilisant sur les maladies masculines et en particulier le cancer de la prostate autour du blue talk de la Sobraga. © Gabonreview

Dans la lignée d’Octobre Rose, la campagne annuelle Novembre Bleu a été lancé, ce 10 octobre 2023, par la Sobraga au sein de son usine, avec une séance baptisée «Blue talk», animé par le chirurgien-Urologue Ghislain Mbadinga-Nzamba. Objectif, sensibiliser sur les maladies masculines et en particulier le cancer de la prostate.

Ce rendez-vous a capté l’attention de plus d’une centaine d’agents en présentiel et plus de 1200 internautes en live sur la page Facebook de la Sobraga. La thématique a donné lieu à des interactions autour de plusieurs sujets permettant de briser les tabous liés aux cancers masculins. On en parle peu, mais cette pathologie est réputée être un tueur silencieux chez nombre d’hommes dans notre société. Principal cancer masculin, le cancer de la prostate touche jusqu’à 15% d’hommes de plus de 50 ans au Gabon. Et s’inscrit au troisième rang des décès par cancer.

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Selon le Dr. Ghislain Mbadinga-Nzamba, Bien qu’il n’existe pas actuellement de programme national de dépistage pour ce cancer, il est important de se familiariser avec les deux types d’examens (la prise de sang et le toucher rectal), afin d’en connaître les avantages et les inconvénients puis de décider avec son médecin de la nécessité de les réaliser ou non.

«Le dosage du prélèvement sanguin (PSA) est fréquemment réalisé et très utile pour détecter parfois des cancers à un stade tout débutant. Tandis que le toucher rectal pratiqué par votre médecin généraliste ou urologue, permet d’analyser la taille et les contours de la prostate, afin de détecter des anomalies. Une anomalie de ces marqueurs pourra conduire à la réalisation d’examens d’imagerie, telle que l’échographie prostatique», a expliqué le Dr. Ghislain Mbadinga-Nzamba.

Selon le chirurgien-urologue, la plupart des symptômes urinaires chez l’homme (difficultés à uriner, levers nocturnes, envies pressantes, des difficultés à avoir une érection, une éjaculation douloureuse, etc.) est plutôt liée à une pathologie bénigne extrêmement fréquente : l’hypertrophie bénigne de prostate. La présence de sang dans l’urine ou le sperme peut être un signe d’alerte. En présence de ces symptômes urinaires, il est donc important de consulter votre médecin.

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«Aujourd’hui, ce sont tous les hommes en général qui sont concernés par les problèmes relatifs à l’urologie. Il est donc important pour nous de vous sensibiliser sur l’intérêt d’un dépistage précoce, sur les facteurs de risques individuels, avérés et débattus. Vous aidez à vous familiariser avec les différentes méthodes de dépistage, leur fiabilité, leurs avantages et inconvénients, développer les bons réflexes pour réduire les risques liés aux habitudes», a indiqué le Dr. Ghislain Mbadinga-Nzamba.

Parmi les facteurs de risque liés à ces maladies masculines, l’on retient l’âge, certains antécédents familiaux, et l’origine ethnique (plus de cas sont rapportés chez les hommes noirs africains et afro-antillais).

Les cancers du testicule

Les hommes peuvent également souffrir d’un cancer des testicules. Présenté comme l’un des cas, le plus fréquent chez les jeunes de 18 à 30 ans, cette pathologie se développe le plus souvent à partir des cellules qui produisent les spermatozoïdes. Certains signes nécessitent une consultation médicale : une grosseur dans un testicule, une sensation de lourdeur dans le scrotum, un changement dans la taille des testicules, une douleur dans un testicule, etc. «Vous ne pouvez pas faire de cancer de testicule après 30 ans, parce que c’est une pathologie qui touche les jeunes entre 18 et 30 ans. Elle est exceptionnelle après 30 ans», a assuré le Dr. Ghislain Mbadinga-Nzamba.