Novembre bleu : Le FGIS sensibilise son personnel contre les cancers masculins
À l’occasion de « Novembre bleu », le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) a initié une campagne pour briser le tabou autour des cancers masculins et encourager les hommes au dépistage. L’ADG Stéphane Mbadinga Ditengou et le Dr Line Silat Tamo Nzoumba rappellent l’importance de la prévention et des examens réguliers dès 40 ans.
En soutien au mois de sensibilisation « Novembre bleu », le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) s’est engagé dans une campagne contre les cancers masculins, visant à briser le tabou entourant ces maladies et à encourager les hommes au dépistage. Cette initiative a été lancée le 12 novembre par Stéphane Mbadinga Ditengou, l’administrateur directeur général du FGIS, qui a insisté sur la nécessité de discuter de ce sujet sensible. «Le sujet des cancers masculins est quelque chose de très sensible, justement comme nous sommes les hommes. À chaque fois, les sujets de santé qui ont trait à une certaine intimité sont souvent des sujets très délicats. Et je pense que c’était vraiment une bonne idée des équipes, justement, de nous amener à parler des sujets tels que celui-là», a-t-il déclaré.
Stéphane Mbadinga Ditengou a souligné l’importance de sensibiliser les hommes afin de les encourager à prendre des mesures de prévention. «La première chose à faire, en réalité, c’est la prévention. Or, pour avoir la prévention, il faut que les gens soient sensibilisés», a-t-il rappelé. Le dirigeant a noté que les hommes sont souvent moins sensibilisés ou moins enclins à discuter de ces questions, bien que le cancer touche chaque année des millions de personnes. Il a donc encouragé ses collaborateurs à aborder ouvertement ces sujets de santé et à envisager le dépistage. «Je vous invite réellement à prendre ces questions en considération, à vraiment parler avec vos collègues pour faire un peu le tour de la question et pour voir dans quelle mesure on peut sensibiliser les uns et les autres et on peut aussi se prévenir et se faire examiner», a-t-il ajouté.
Animée par le Dr Line Silat Tamo Nzoumba, oncologue à l’Institut de Cancérologie d’Akanda, la journée de sensibilisation a abordé les risques liés aux maladies masculines, les symptômes et l’importance du dépistage pour éviter des complications graves. La présentation visait à «édifier essentiellement les hommes sur la prévention», a précisé la spécialiste, qui a expliqué comment éviter ces cancers. Elle a recommandé aux hommes de plus de 40 ans de pratiquer un test PSA pour dépister le cancer de la prostate, en plus d’un toucher rectal, un examen souvent mal perçu. «La première mesure de prévention, quand un homme a plus de 40 ans, il faut faire un PSA. Ensuite, à côté de ça, il faut faire la palpation ou alors le toucher rectal, ce que les hommes n’aiment pas très souvent», a-t-elle expliqué.
L’oncologue a également rappelé que certains cancers sont liés aux habitudes de vie. Elle a souligné que le tabagisme est le premier facteur de risque du cancer du poumon, tandis que l’alcoolisme et les hépatites sont liés au cancer du foie. «Le cancer du poumon est lié au tabagisme élevé. C’est vrai qu’il y a des cancers d’exposition, mais le premier facteur de risque dans la littérature, c’est le tabac. Le cancer du foie pareil, l’alcoolisme, les addictions, les hépatites», a-t-elle souligné, tout en invitant chaque homme à prendre ses responsabilités face à sa santé. «Et c’est pour ça qu’aujourd’hui, nous recommandons la responsabilité de chaque individu face à sa santé», a-t-elle fait savoir.
L’objectif de cette campagne est d’encourager les hommes du FGIS et, plus largement, tous les hommes de la communauté à prendre conscience de l’importance d’un suivi médical régulier dès 40 ans pour dépister le cancer de la prostate, des testicules et de la verge.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.