À Libreville, le ministère de la Santé a organisé en fin de semaine dernière, dans le cadre de la campagne Novembre bleu, un café presse pour sensibiliser les médias sur le cancer masculin, notamment celui de la prostate. Objectif : transmettre des informations fiables et encourager un dépistage précoce pour sauver des vies.

Le Pr Steevy Ndang Ngou Milama (micro) lors de sa présentation , le 15 novembre 2024. © GabonReview

 

Dans le cadre de la campagne Novembre bleu, dédiée à la lutte contre les cancers masculins, le ministère de la Santé a organisé un café presse à Libreville le 15 novembre 2024. Cet événement, réunissant les médias locaux, visait à informer les journalistes sur les enjeux liés au cancer masculin, notamment celui de la prostate, et à les doter des termes appropriés pour sensibiliser la population.

Selon les organisateurs, cette démarche est importante dans un contexte où l’accès aux spécialistes reste difficile pour beaucoup. «L’information sur Internet, à tout venant, n’est pas toujours la bonne, et donc c’était des éléments de langage, des éléments d’explication, pour pouvoir justement transmettre les bonnes informations aux populations», a déclaré le Pr Steevy Ndang Ngou Milama, chirurgien urologue et chef de service adjoint au CHU de Libreville.

Lors de son intervention, le spécialiste a abordé les signes de la maladie, les facteurs de risque et les méthodes de dépistage. La session questions-réponses qui a suivi a permis de clarifier des interrogations courantes. « Il était question pour lui d’apporter les bonnes réponses afin que secondairement, la presse puisse également le faire auprès des populations et lever les doutes», a-t-il précisé.

Le Pr Steevy Ndang Ngou Milama a insisté sur l’importance du dépistage du cancer de la prostate. «Après 45-50 ans, c’est le premier cancer, c’est un cancer mortel, et l’objectif de la sensibilisation, c’est parce qu’on peut guérir de ce cancer. Si l’on ne pouvait pas guérir de ce cancer, on ne ferait pas de sensibilisation», a-t-il expliqué. Il a également souligné que : « quand ce cancer est diagnostiqué tôt, c’est-à-dire au stade précoce, on peut en guérir, et je pèse mes mots en le disant, on peut guérir du cancer de la prostate».

Le cancer de la prostate est en effet l’un des cancers les plus meurtriers dans le monde. En sensibilisant les populations et en encourageant le dépistage, la campagne Novembre bleu contribue à améliorer les chances de prise en charge rapide et efficace, tout en réduisant les taux de mortalité liés à cette maladie.

 
GR
 

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