L’ambition exprimée par Brice Clotaire Oligui Nguema relative à la création d’une nouvelle compagnie aérienne pour le pays a conduit récemment l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) à signer une convention de partenariat pour le financement de la formation des futurs pilotes et personnels devant exercer dans cette société.

Les patrons de l’ANAC et de l’ANBG, le 9 janvier 2024 à Libreville. © ANAC Gabon

 

«Bourses ANAC». C’est le nom donné au programme ayant nécessité la signature, mardi 9 janvier dernier à Libreville, de la convention de partenariat entre l’Agence nationale de l’aviation civile et l’ANBG. Une initiative qui s’inscrit dans la suite de l’annonce faite, le 31 décembre 2023, par le président de la Transition de la création d’une nouvelle compagnie aérienne pour le Gabon. Aussi, les deux entités souhaitent-elles accompagner l’ambition de la première autorité du pays, traduisant ainsi leur «volonté de former les jeunes gabonais aux métiers du transport aérien, en suscitant des vocations pour assurer la relève dans ce secteur».

«La mise en œuvre de ce partenariat permettra à l’ANAC et à l’ANBG d’assurer la formation d’un personnel totalement constitué de Gabonais, offrant par la même occasion à l’industrie aéronautique de pouvoir disposer d’un vivier de main-d’œuvre qualifiée», indique-t-on à l’Aéroport international Léon Mba. Un appel à candidatures sera lancé dans les prochains mois. Celui-ci sera ouvert à tous les apprenants gabonais de toutes séries confondues. Mais avant la mise sur le marché de l’emploi de la future «Promotion Oligui Nguema», les deux partenaires envisagent de mener prochainement une campagne de présentation des métiers de l’aérien. 

«Les différentes formations retenues seront dispensées aussi bien au sein des centres de formation professionnelle du Gabon que dans des établissements supérieurs spécialisés à l’étranger», informe le site de l’ANAC qui rapporte par ailleurs que les deux entités se proposent de faire signer un engagement décennal à tous les boursiers avant le début de leurs formations. Ceux-ci s’engageraient alors à «travailler pour leur pays pendant un certain nombre d’années pour l’investissement consenti»

 

 
GR
 

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