Le lancement par la Corée du Nord, lundi 18 décembre, d’un nouveau missile balistique à longue portée capable d’atteindre les États-Unis inquiète les autorités gabonaises qui, au cours d’une réunion mardi au Conseil de sécurité de l’ONU, ont condamné une énième provocation avant d’inviter la communauté internationale à prendre ses responsabilités.

Au Conseil de sécurité de l’ONU, le Gabon a condamné mardi 19 décembre un nouveau tir de missile balistique par la Corée du Nord la veille. © GabonReview/Montage

 

Lundi, l’armée nord-coréenne a procédé au lancement d’un missile balistique intercontinental de type Hwasong-18, qui a parcouru une distance d’environ 1 000 kilomètres et atteint une altitude de 6 500 kilomètres avant de s’abîmer en mer. Après le Hwasong-15 en février, le Hwasong-17 en mars et les missiles à combustible solide Hwasong-18 en avril et en juillet derniers, il s’agit du cinquième essai du même genre. Au Gabon, l’initiative assumée de Pyongyang inquiète d’autant plus que cette arme est capable d’atteindre les États-Unis, un allié de longue date.

Profitant du point fait mardi après-midi par Khaled Khiari, le sous-secrétaire général au département des Affaires politiques et de la Consolidation de la paix au Conseil de sécurité de l’ONU, le pays a condamné ce énième tir de missile balistique. Edwige Koumby Missambo s’est notamment dite préoccupée par leur fréquence et leur montée en puissance qui vont de pair avec une escalade inquiétante de la «rhétorique guerrière et provocatrice» de part et d’autre, rapporte le site de l’ONU. Porte-voix du Gabon pour la circonstance, elle a appelé à faire cesser ce cycle d’invectives et de menaces interposées, avant de plaider pour une solution réaliste et pérenne, qui doit être trouvée au moyen du dialogue et de la diplomatie.

Se tournant par la suite vers l’institution au sein de laquelle le mandat du Gabon s’achève dans quelques jours, la diplomate a ajouté que le «langage des tirs» n’est pas un mode d’expression dont le Conseil de sécurité de l’ONU peut se satisfaire. Elle l’a exhortée à jouer pleinement son rôle de garant de la paix et de la sécurité internationales, ce qui nécessite de faire respecter ses propres résolutions.  Le Gabon déplore en effet que, malgré les déclarations d’intention des parties pour reprendre les pourparlers sur le dossier nucléaire nord-coréen, aucune proposition concrète n’ait jusqu’ici été adressée au Conseil à cette fin. Or, rappelle-t-on, tout lancement effectué par la Corée du Nord à l’aide de la technologie des missiles balistiques constitue une violation des résolutions pertinentes du Conseil.

Selon le sous-secrétaire général Khaled Khiari, les essais effectués ces derniers mois montrent que les missiles nord-coréens sont désormais capables d’atteindre n’importe quelle cible sur Terre.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    La pure folie,le Gabon c’est devant la Corée du Nord,,la nièce de missambo incapable de dire olingui e t sa bande ont fait un coup d’état, ose par mal de Corée. Les militaires nord Coréens sont très très bien formés,les militaires Coréens c’est pas pour faire les coups d’état, ils disent pas machiavel.

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