Normalisation des télécommunications : le Gabon représenté en Inde

Organisée tous les quatre ans par l’UIT, l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications qui se tient depuis ce mardi 15 octobre à New Delhi en Inde enregistre la participation active du Gabon dont le ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication figure parmi les invités.

Le ministre gabonais en compagnie des membres de sa délégation. © Com. gouvernementale

Le général Bonjean Rodrigue Mbadza, conduit la délégation gabonaise à New Delhi en Inde où il est invité à prendre part, du 15 au 16 octobre, à un segment de haut niveau dans le cadre de l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications. L’évènement, qui dure jusqu’au 24 octobre prochain, est organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT). L’objectif étant, tous les quatre ans, de définir les activités de l’organisation pour la période d’études suivante.

Le général Bonjean Rodrigue Mbadza lors des travaux. © Com. gouvernementale

Au cours de cette édition, le ministre gabonais de l’Économie numérique et des Technologies de l’information et de la communication et ses homologues, aux côtés des experts du domaine, ont «l’occasion de favoriser l’inclusion numérique et la confiance, des valeurs qui sont plus importantes que jamais pour garantir que l’innovation dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, le métavers et les technologies de l’information quantique nous aide à créer l’avenir que nous voulons», avait déjà annoncé Doreen Bogdan-Martin, secrétaire général de l’IUT, rappelant que «les normes occupent une place centrale dans les discussions sur la gouvernance mondiale».

À l’ouverture des travaux, le membre du gouvernement de transition a souligné l’importance des infrastructures numériques de qualité pour réduire la fracture. Il a également évoqué la nécessité de la réglementation dans le but d’atténuer les effets négatifs des nouvelles technologies, non sans plaider en faveur d’une coopération internationale et une inclusion sociale, rapporte la Communication gouvernementale. Libreville souhaite en effet l’équilibre entre l’innovation et la réglementation pour garantir la sécurité des données et promouvoir une collaboration autour de l’intelligence artificielle.