Plus connue pour la fabrication de tous types d’armes et de véhicules militaires, dont certains ont récemment été livrés à Libreville, l’entreprise publique chinoise souhaite désormais investir au Gabon, mais dans d’autres secteurs d’activité comme le pétrole et les mines.

Poignée de main entre le général Brice Clotaire Oligui Nguema et Xu Hongyu, le 7 août 2024 à Libreville. © Com. présidentielle

 

Détenue à 100% par l’État chinois, Norinco (China North Industries Corporation) met le cap sur le Gabon où elle a livré récemment du matériel militaire à destination des Forces de défense et de sécurité. Présentée comme la seconde plus importante société de l’industrie de l’armement de la République populaire de Chine et la 8e plus importante dans le monde pour la production d’armement, l’entreprise pékinoise souhaite pourtant diversifier son activité dans le pays. Aussi, plusieurs de ses cadres, dont son vice-président Xu Hongyu, ont-ils échangé mercredi 7 août à Libreville avec le président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Il s’est agi de discuter avec la première autorité gabonaise sur les possibilités d’«approfondir la coopération». Au Gabon, Norinco envisage d’explorer le domaine des ressources naturelles dont elle est convaincue du potentiel. L’entreprise chinoise lorgne notamment les secteurs du pétrole, des mines et même celui du génie civil.

 
GR
 

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